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Banditisme d’Etat au Gabon : le Maire voyou Akassaga égale à lui-même

Le délinquant Serge-Williams Akassaga, premier adjoint au Maire de la Commune de Libreville, a une nouvelle fois fait parler de lui négativement le mardi 25 mai 2021 dernier, à l’aéroport de Mvengué à Franceville. Alors que tous les passagers se soumettaient au filtrage personnes et des bagages, ce grand type a estimé que cela était sale et salissant pour lui, de se soumettre à cette procédure.

Visiblement, le voyou d’Akassaga est resté égale à sa réputation de délinquant. Selon un rapport du Responsable de la sûreté et de la facilitation de l’aéroport de Mvengue (Franceville), Serge-Williams Akassaga qui s’était rendu tristement célèbre après avoir rossé un policier dans la rue, s’est permis cette fois-ci, de bouder et d’humilier les agents de la Sûreté aérienne en poste à l’aéroport de Mvengue.

Pour la petite histoire, le 25 mai dernier, l’altovéens Akassaga Okinda doit quitter sa province natale pour rentrer à Libreville. Comme tous les grands types, il s’engouffre au salon d’honneur. Quelques minutes avant l’embarquement, les passagers en attente au salon d’honneur ou VIP sont invités, avant embarquement, de passer au filtrage, ainsi que leurs bagages. Une procédure banale qui vise à s’assurer que vous n’avez pas sur vous ou dans vos bagages, des objets ou de la marchandise illicite. Cela n’a donc rien de dégradant, d’humiliant ou d’offensant.

Sauf que pour le grand type d’Akassaga, par le fait qu’il est originaire du Haut-Ogooué, mieux, que c’est lui qui avait pris la responsabilité de truquer l’acte de naissance d’Ali Bongo à l’époque où il était en poste à la Mairie du troisième arrondissement de Libreville, se croit désormais tout permis. C’est dans ce sens qu’il va estimer que l’opération de filtrage des passagers et de leurs bagages, ne le concernait pas. « Contre toute attente, les agents en poste ont été surpris par l’attitude de Monsieur Serge-Williams Akassaga, 1er Maire adjoint de l’Hôtel de ville de Libreville. Ce dernier refusant catégoriquement de se soumettre à l’inspection filtrage ainsi que ses effets personnels. Il a d’ailleurs sommé l’agent de la BGTA qui l’escortait à suivre sa démarche », peut-on lire dans le rapport établi par le Responsable sûreté et facilitation, Joël Bertrand Deckoussoud. Ce dernier va rapidement saisir le chef d’escale Afrijet afin qu’il prenne les dispositions pour empêcher le passager délinquant Akassaga de ne pas embarquer. Mais se souvenant de la réputation de bagarreur qui précède souvent l’illustre passager et de ses liens avec le palais, le chef d’escale va faire le mort et laisser Akassaga embarquer dans l’avion en direction de Libreville.

Voilà un incident qui va, à n’en point douter, ternir l’image de la Mairie de Libreville, où Ali Bongo a fait élire un Maire voyou et qui poursuit son banditisme dans les aéroports du Gabon. Conséquence, les aéroports de Mvengue et certainement de Libreville risquent d’en faire les frais en terme de sécurité aérienne, car si un Akassaga peut librement embarquer avec ses bagages sans que l’on puisse vérifier ce qu’il transporte, cela veut tout simplement dire que nos aéroports ne sont pas ou ne sont plus fiables. Car l’homme peut tranquillement faire embarquer la drogue, ce qui pourrait justifier son refus catégorique de se faire contrôler. Voilà qui dévoile au grand jour, la lourde lâcheté, sinon la complicité du chef d’agence Afrijet Franceville, qui a laissé embarquer un passager qui ne le devait pas. Fut-il le bagarreur Akassaga Okinda. Pas certain que s’il s’agissait d’un anonyme, les choses seraient passées ainsi.

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