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Banditisme émergent à Mouila : Et l’homme d’affaire Maganga Moussavou se ridiculisa !

Les voitures arraisonnées de l’homme d’affaires Maganga Moussavou

Lors de notre dernière parution, nous vous informions de la passe d’arme entre le directeur régional des Impôts à Mouila, notre jeune compatriote Sosthène Didace Ngayila et le Vice-président de la République de BOA et homme d’affaire, Pierre-Claver Maganga Moussavou qui rechigne à payer ses impôts.

 

Depuis le 14 mai 2018, le directeur régional des Impôts pour les provinces de la Ngounié et de la Nyanga, Sosthène Didace Ngayila, c’est son nom est sur le terrain avec son équipe afin d’opérer un contrôle fiscal et amener les contribuables à, s’acquitter de leurs impôts. Il va alors s’intéresser aux prestataires d’Olam ainsi qu’aux transporteurs interurbains de la Ngounié et non à l’homme d’affaires encore moins au Vice-président de la République Pierre-Claver Maganga-Moussavou.

Lors de ce contrôle prévu par les textes, les documents des contribuables qui n’étaient pas à jour sont alors saisis. Nous sommes le jeudi 24 mai 2018. Dans le lot des documents, se trouve ceux d’une société de transport dénommé « Moula transport », propriété de l’homme d’affaires Pierre-Claver Maganga-Moussavou. Un employé informe son patron qu’il a des soucis à Mouila et que les Canter mis à la disposition d’Olam sont immobilisés par un petit plaisantin originaire du Haut-Ogooué nommé Didace Ngayila.

Maganga-Moussavou sort alors son précieux téléphone contacte le patron des Impôts à Mouila et lui passe un savon, comme nous l’écrivions la semaine dernière. Malheureusement, les menaces du Vice-président d’Ali Bongo passe sur Didace comme de l’eau sur le dos du canard. Et pour bien mettre la pression sur Maganga-Moussavou, Didace, après avoir enfermé les documents des véhicules dans son coffre-fort, saisi le commandant de brigade et lui demande de mettre les trois voitures de marque Canter propriété de Maganga-Moussavou en fourrière jusqu’à ce que ce dernier s’acquitte enfin de ses impôts. Informé que ces voitures ont été mis en fourrière et craignant une rupture de contrat de la part d’Olam, Maganga-Moussavou écourte son voyage à l’étranger. A peine son vol se pose à l’aéroport Léon Mba qu’il fonce tout droit à Mouila. Entre temps, Didace avait quitté Mouila pour passer son week-end en famille à Libreville.

Lorsqu’il arrive à Mouila, le samedi 26 mai, Maganga-Moussavou apprend que ses Canter sont parqués à la brigade de gendarmerie. Il se rend sur place et exige que ses Canter lui soient restitués, en sa qualité de Vice-président de la République. « C’est un ordre ! » Le commandant de brigade se met alors au garde-à-vous et explique la voix tremblante au Vice-président qu’il ne peut libérer les voitures sans instructions du responsable des Impôts, auteur et responsable de la saisie. « Qu’est-ce que vous attendez pour l’appeler ?» Rétorque énervé, celui qui se croit être le patron de Mouila. Le commandant de brigade retrouve ses esprits et sort son téléphone portable pour appeler Didiace. « Vous êtes où le Vice-président de la République est à mon bureau, il veut récupérer ses voitures ? » Explique le commandant de brigade à Didace. Ce dernier n’a pas le temps de lui expliquer qu’on est en week-end et que le contribuable Maganga-Moussavou doit attendre lundi matin pour se pointer à la direction provinciale des Impôts à Mouila payer ses qu’il doit afin que ses véhicules lui soient restitués, qu’il reçoit au bout du fil, la voix menaçante de Maganga-Moussavou lui-même qui lui inonde de menaces et d’injures. Sur Ngayila, Maganga-Moussavou dit tout le bien qu’il pense des gens du Haut-Ogooué non sans rappeler à son vaurien d’interlocuteur que s’il lui fait ça, c’est parce qu’il est effectivement originaire du Haut-Ogooué ?

Vraiment lamentable pour quelqu’un de sa trempe et qui se fait une très haute idée de sa personne. Didace Ngayila peut avoir l’âge de Biendi Maganga-Moussavou, voir même plus jeune. Maganga père devra donc se gêner lorsqu’il a en face quelqu’un de plus jeune que son fils. Il va rappeler à Didace qu’il est Vice-président de la République. Alors son titre ronflant le met-il au dessus des lois du pays ? Ou devrons-nous comprendre que s’il ne paie pas ses impôts, c’est parce qu’il est Vice-président de la République ? Des petites gens que Maganga-Moussavou s’acquittent de leurs impôts à Mouila sans rechigner. Voilà que celui-là même qui doit montrer l’exemple en fait tout un plat. Où est l’équité fiscale ? Vraiment regrettable qu’une autorité qui doit inspirer du respect et de la dignité de par ses fonctions se comporte ainsi. « Dura lex, sed lex » Maganga-Moussavou doit payer ses impôts. Devra-t-on lui rappeler qu’un impôt est un prélèvement obligatoire perçu par voie d’autorité, subi par les contribuables, définitif et sans contrepartie, destiné à couvrir les dépenses publiques dont les émoluments du grand type qu’est Maganga-Moussavou et sa famille ? Ce drôle de type qui crache sur sa dignité et sa réputation fait vraiment pitié.

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