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Commune de Malinga : l’action du maire Pascal Youbi Batsouaka sabotée par des pratiques mesquines.

Pascal Youbi Batsouaka, maire de la commune de Malinga.

La commune de Malinga, située à 141 km de Mouila, dans la province de la Ngounié et abritant une population d’environ 1150 habitants, est en proie à des mesquineries politiques dirigées vers le Maire  Pascal Youbi Batsouaka et qui pourraient retarder son développement.

Le maire de Malinga, Pascal Youbi Batsouaka serait à ce jour victime d’une campagne de dénigrement et de diabolisation orchestrée par trois jeunes ressortissants de sa localité. En réalité, les soucis du numéro un du conseil municipal de Malinga ont commencé le jour où ce dernier, candidat du parti Les Démocrates à l’élection municipale d’octobre 2018 a réussi l’exploit de faire invalider la liste pédégiste de l’équipe municipale sortante dirigée par Séraphine Waveladjika Malali. Depuis ce jour là, il faut dire que la route qui mène à la mairie de Malinga a été pour Youbi Batsouaka et son équipe un véritable chemin de croix. L’on se souvient encore de leur investiture à la tête du conseil communale de Malinga qui a eu lieu un peu plus d’un an après leur brillante élection.

Enfin installée, cette nouvelle équipe va vite déchanter. Le conseil municipal de Malinga connait un déficit financier important et le fonctionnement en mode gestion courante depuis l’annonce du processus électoral en 2018 jusqu’à la fin d’un long contentieux en février 2020 n’a fait qu’aggraver sa précarité budgétaire. « Au moment où elle était juste chargée d’assurer les affaires courantes, la mairesse sortante s’est amusée à procéder à des embauches fantaisistes, dont celle de sa cadette Idrice Elodie Biwatsi Malali, gonflant ainsi la masse salariale  », s’est exclamé Pascal Youbi Batsouaka. « Comment comprenez-vous  qu’une petite mairie comme celle de Malinga a cinq ménagères ou encore trois chauffeurs en postes, alors que la mairie ne dispose d’aucun véhicule ? », s’est encore lamenté l’édile de la commune de Malinga. Le bilan financier n’est pas plus reluisant non plus. En effet, les caisses vides et une dette aux fournisseurs et prestataires évaluée à 49 501 119 FCFA représentent l’héritage laissé par le bureau sortant. Le contraire d’une déclaration publique de Séraphine Waveladjika Malali où elle disait avoir laissé une somme de 35 000 000 de francs CFA dans les caisses l’Etat.

Pour remonter la pente de ce bilan catastrophique hérité de leurs prédécesseurs, une session extraordinaire du conseil municipal tenu le 15 octobre dernier, décide de mettre un terme au contrat de travail de trois agents municipaux, pour ordre économique, surcharge au poste, embauche injustifié et impossibilité de reconversion. « Nous avons passé toutes les dépenses au peigne fin, pour savoir où il sera possible d’effectuer des économies. Et réduire le personnel était la seule solution », a expliqué le Maire. A cet effet, le 29 octobre le Directeur provinciale du Travail de la Ngounié est tenu informé par courrier.

Mais ce projet de licenciement va buter contre le refus du gouverneur de la province de la Ngounié, Paulette Mengue M’Owono. Sur fond de menaces, cette dernière ordonnera au maire de renoncer à la décision de dégraissage issue pourtant d’un conseil municipal souverain. Et les raisons évoquées sont que «les décisions prises vont à l’encontre de toutes les procédures et sont d’autres part fallacieuses et abusives en la forme et au fond ». Pourquoi madame le gouverneur refuse-t-elle de considérer les décisions issues de la session extraordinaire qui autorise le licenciement des trois agents municipaux, surtout quand on sait que le budget primitif 2020 de la commune de Malinga établi à 72 478 693 FCFA porte une rubrique des dépenses de personnels et élus estimé à 66 825 115 FCFA ?

Sauf à croire que ce qui importe ici c’est de faire échouer l’action de l’opposant Pascal Youbi Batsouaka à la tête de la municipalité  et non le développement de Malinga. Et ça ce serait bien dommage pour les populations de cette petite ville du Gabon profond qui se passerait bien de ce genre de mesquineries.

 

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