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Gabon 9 provinces : bilan déplorable

Le mercredi 22 août 2018, la ministre déléguée en charge de la Culture, Leaticia Diweckou, a tenu une conférence de presse au palais des sports de Libreville au cours de laquelle elle a fait un bilan succinct des festivités de la deuxième édition du festival Gabon 9 provinces.

Ayant ouvert ses portes le 7 courant, c’est bien le 16 août, au petit matin, que le festival gabonais de la culture, organisé sur le boulevard Jean-Paul II et dédié à la vulgarisation des cultures issues des différents terroirs du pays, a éteint ses lampions.
Avec ses plus de 720 artistes et opérateurs économiques pour un public non déterminé par le comité d’organisation, le concept « Gabon 9 provinces » semble avoir rencontré « l’assentiment  » des Gabonais qui « se sont appropriés positivement le concept » et « ont apprécié l’idée de ce festival« , selon la ministre de la Culture. Cet enthousiasme des artistes et des opérateurs économiques invités a laissé transparaître un sentiment de satisfaction auprès du gouvernement qui fait état d’un bilan « satisfaisant » même si l’on sait que le plus grand public était composé desdits invités (artistes et opérateurs économiques). Constat qui, visiblement, a été démenti par le numéro 2 du ministère de la Culture. « … Initialement prévu avec 720 participants, au fil des jours nous nous sommes retrouvés avec autant sur la population que sur les artistes avec une certaine apothéose en termes de participation pour agrémenter cet évènement », a quand même déclaré le membre du gouvernement.
S’il est bien vrai que la satisfaction était à son comble, il n’en demeure pas moins que cette deuxième édition a connu des couacs. Én évoquant la sortie des masques, par exemple, Diweckou a affirmé que la restriction budgétaire (300 millions seulement sur les 600 millions de Fcfa demandés par le comité d’organisation) n’a pas permis à « cette étape de répondre à la vision du départ ». Toute chose qui aurait eu une répercussion sur le traitement prévu pour remercier les artistes ayant presté à cette manifestation culturelle. « A cause des restrictions budgétaires, ils n’ont pas été remerciés à la hauteur de leurs talents », a déploré la ministre déléguée à la Culture, avant d’ajouter « les conférences-débats prévues pour la circonstance n’ont pas pu être aussi organisées du fait du peu de moyens financiers à disposition ».
Accusant l’imperfection de l’œuvre humaine plutôt que la démangeaison de ce gouvernement à pérenniser les bonnes actions, la ministre déléguée a promis que la prochaine édition sera mieux que cette dernière.

 

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