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Intronisation du roi igbo à Libreville au Gabon : colère et indignation des gabonais

L’info a fait le tour des médias, la communauté Igbo venant du Biafra au Nigéria et installée au Gabon, a organisé la cérémonie d’installation de son roi, le dimanche 04 décembre 2022, dans l’indifférence complice des autorités locales.   Sa majesté Eze Benjamin Okeke a été couronnée au palais des sports de Libreville en présence de ses sujets et de nombreux invités.   

Sur cette intronisation en terre gabonaise, l’on peut ressentir la colère, l’indignation et la frustration des autochtones. A bien y regarder cette affaire de près ou avec beaucoup de recule, plusieurs question se doivent d’être posé aux autorités. Notamment ministère de l’Intérieur dans la mesure où les faits se seraient  déroulés dans un gymnase public. Pour un événement d’une telle envergure il faudrait  une autorisation qui émane des autorités  compétentes.  En acceptant les propos de nos confrères de  L’union : « L’installation d’un roi exige certaines conditions reconnues par le droit à savoir : être autochtone d’un territoire ou en avoir la possession ; exercer sur ledit royaume toute sorte de plein pouvoir sur un peuple ou communauté née dans ce territoire ; parler la langue ou dialecte issu même de ce territoire en ayant en pratique et usage des rites, tradition et croyances issus de ce même terroir ». Les autorités gabonaises qui ont données quitus à la tenue de cette manifestation, avaient ils prient connaissance de l’objet ? Si oui, pourquoi l’ont-elles autorisée lorsqu’on sait que le Gabon qui est une République n’admet en son sein que des royaumes strictement traditionnels à l’exemple des Iboto (composante de la communauté Mpogwè dans l’Estuaire). Une composante étrangère, fut-elle ressortissante d’un royaume, peut-elle se constituer en éponyme sur une terre étrangère, sur qu’elle base ? Ne va-t-elle pas à terme, revendiquer un territoire ou va s’exercer sa royauté ? Les igbo faut-il le rappeler, sont une composante du Biafra, communauté qui selon la légende, serait originaire Ali Bongo. Ceci peut-il justifier cela ?…

Quoi qu’il en soit le monopole et la liberté don jouissent certaines communautés étrangères au Gabon donnent l’impression non seulement que le Gabon est dirigé par des non-gabonais, et que si on y prend garde les gabonais vont se sentir étranger sur leur propre sol.

 

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