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Le dernier palier ?

Le dictateur émergent dans son uniforme militaire.

On ne sait quand, mais le Gabon aura un nouveau président soit d’ici peu, soit en 2023. Le pays est donc dans l’expectative, car on sait au moins une chose, c’est que ce ne sera plus l’indigent Ali Bongo.
Le Gabon aura ainsi le choix de sortir d’une longue période où il a été gouverné par les Bongo de père en fils. Ou alors il se résoudra, pour ne pas dire se résignera, à garder un autre Bongo au pouvoir. Un que la France va de nouveau lui imposer. Déjà, sur les réseaux sociaux, on trouve certains « imbéciles heureux » qui encouragent une compétition entre l’Arabo-berbère et l’exilé du Congo. Avec ça, on se demande si, au Gabon, il y a encore des patriotes qui ont de l’amour pour ce pays. Lorsqu’on aime, lorsqu’on chérit sa mère patrie, on doit être non seulement capable de se battre pour elle jusqu’au péril de sa vie, mais on doit également refuser cette posture de toujours penser que seul l’étranger peux mieux nous gouverner.
Notre Constitution, qui est loin d’être parfaite certes, a le mérite de dire qui peut être candidat à la présidentielle et qui ne peut pas l’être. Si, de facto, elle élimine de la course le prince héritier arabo-berbère, il est également intolérable qu’un fils du pays qui a pris ses distances vis-à-vis de son pays d’origine après la disparition de ses parents, arrive un matin, parce que certains défaitistes excités l’auraient sollicité à se présenter à la présidentielle. Cela est tout simplement humiliant pour ceux qui, chaque jour, se battent et luttent au Gabon pour que les choses changent et aillent dans le bon sens.
Si, par réalisme, le peuple peut encore tout au moins accepter qu’un héritier du régime d’Omar Bongo arrive au bord de mer comme ce fut le cas pour Jean Ping en 2016, nous devons comprendre que les Gabonais ne sont pas prêts à accepter un autre Bongo et même un autre ressortissant du Haut-Ogooué au bord de mer…
Comme on le voit, le Gabon s’apprête à vivre des moments sensibles et difficiles pour son avenir et son devenir. Depuis un moment, c’est entre Paris et Rabat que son sort se décide. Conséquence, c’est en simples spectateurs passifs que le peuple et la classe politique de l’opposition observent de manière intéressée ce jeu qui n’a que trop duré et qui ne nous honore pas. Par contre, il dévoile au grand jour le peu de considération que la France et le Maroc ont pour le Gabon et son beau peuple.
A tous les patriotes, nous devons comprendre que l’heure est grave. Notre pays nous échappe. Ayons le courage de le préserver de tout dommage au moment où il est pillé à ciel ouvert par des étrangers qui n’ont d’yeux que pour ses richesses. Le dire ne veut pas dire que nous encourageons la xénophobie. Mais, à la lecture de l’histoire, force est de constater que c’est après leur passage au Gabon que l’actuel roi du Dahomey, Maixent Accrombessi, est devenu multimilliardaire. Qui n’a pas été indigné de voir le petit Soleman Liban narguant les Gabonais, noyé jusqu’au cou dans son jacuzzi aux USA ? Que dire de la fortune de Dossou Aworet ? Nous avons le devoir de reprendre le plein contrôle de notre pays. Personne d’autre ne le fera à notre place.

Guy Pierre Biteghe

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