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Législatives-locales 2018 au Gabon : Les morts vont voter !

Même s’il se montre très affaibli, le PDG attend surprendre lors des prochaines élections législatives et locales. Pour cela, il perfectionne ses techniques de fraude imparables. Et dans ce contexte il y a le vote des morts. Il suffit d’observer les listes électorales affichées par le CGE pour s’apercevoir que les noms de nos nombreux parents décédés depuis kala-kala y figurent encore.
Selon une source bien introduite au PDG, cela est un fait voulu. En effet, la veille du vote, le PDG va récupérer les cartes d’électeur des personnes décédées. Le jour du vote, il va aussi récupérer les cartes des personnes qu’il a fait inscrire lors des enrôlements en achetant leurs fiches d’enrôlement. On comprend mieux pourquoi il achetait ces fiches. Mais il ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Les cartes qui ne seront pas récupérées la veille seront divisées et une partie ne sera pas présente au bureau de vote ce jour-là. Elles seront entre les mains de certains militants du PDG pour mise en pratique du plan de fraude.
Le jour du vote, le militant détenteur des cartes enverra un sms à son militant membre du bureau de vote. Retenons que lors du partage des rôles dans le bureau de vote, le PDG s’organisera pour avoir le contrôle de la liste d’émargements. Ainsi, une fois que le militant détenant la liste d’émargement aura la liste des noms sur son téléphone, il va s’arranger à émarger discrètement à la place des noms qui lui ont été envoyés. A son tour il retournera le message à l’envoyeur pour lui signifier que le travail est fait. Va alors commencer la phase de bourrage de l’urne. Des militants choisis s’arrangeront à réussir à introduire dans l’urne des petits lots de bulletin jusqu’à atteindre le nombre de voix préalablement émargées. Ce qui fait que, même s’ils sont pincés, ils vont nier à bloc avoir bourré l’urne. En cas de grabuge, le président du bureau de vote fera intervenir la police qui va trouver le compromis suivant : « Attendons la fin du processus et on saura lors du dépouillement si l’urne a été bourrée du fait qu’il y aura plus de bulletins que d’émargements ». Mais la police du régime qui sera dans le complot sait bien que tout va tomber juste et le plaignant sera ridiculisé du fait qu’il ne pourra pas prouver qu’il y a eu fraude… Il y a d’autres techniques en dehors de celle-là. Il est donc important pour les opposants qui ont décidé d’accompagner le PDG dans cette élection tragi-comique de bien sensibiliser les électeurs. Ces derniers ne doivent pas attendre le jour du vote pour aller récupérer leur carte. Ils doivent le faire la veille. En outre, les scrutateurs et les représentants de l’opposition dans les bureaux de vote doivent s’assurer que le militant qui sort de l’isoloir n’a entre ses mains qu’une et une seule enveloppe. Il faut donc multiplier la sensibilisation et faire preuve de beaucoup de vigilance. A la limite, les partis politiques doivent s’assurer que les cartes d’électeurs des personnes décédées ont été détruites ou confisquées par le chef de quartier. Sans la fraude et les armes, le PDG reste un parti fragile et facilement battable.

 

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