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Moyen-Ogooué/Département de l’Ogooué et des lacs/Faits divers Willy Modjo tire sur son frère

Motivational Posters Were Written For People In Their Twenties

7.9

Score

No one is quite sure what Google plans to do with all of these pictures in the long run, and it’s possible the company hasn’t even figured that out. But in a landscape fast becoming dominated by artificial intelligence, data — in this case, your photos — has become its own reward.

The Good
The Bad
  • Google product
    9
  • window into a company
    4
  • Personal data
    7

Dans la nuit du 22 au 23 mars une scène sans précédent s’est produite au village Kangué, dans les grands lacs du sud, plus précisément au lac Onangué, dans le département de l’Ogooué et des lacs. Un homme de 35 ans, Willy Modjo, pêcheur de son état, vivant dans le lac Onangué depuis de longues dates avec ses frères, vient de commettre un forfait en tirant à bout portant sur son frère, le nommé Henri-Joël Nzeng Bekale, âgé, lui, de 42 ans, tous deux Gabonais.

 

Quand le sieur Willy Modjo a ouvert le feu sur son compatriote pour une question banale aux environs de 23 heures dans la nuit du 22 mars au village Kangué, il n’a pas eu de remords, car il se glorifie d’avoir fait taire un des siens qui parlait trop dans le village. Les riverains, ne pouvant pas rester indifférents a cet acte, ont soulevé le blessé l’ont mis dans une pirogue à moteur pour l’amener à Lambaréné. Après 5 heures de navigation nocturne, ces personnes de bonne volonté ont rejoint les rives de la ville du Dr Albert Schweitzer. Et, là encore, ils ont réveillé un taximan de bonne volonté qui les a conduits au centre hospitalier régional Georges Rawiri de cette ville.

Nous avons voulu savoir ce qui s’est réellement passé au village. Le blessé, Monsieur Henry Joël Nzeng Bekale,  se tordant de douleur, raconte lui-même : « Je m’appelle Henry Joël Nzeng Bekale et suis âgé de 42 ans. Je vis ici depuis un certain nombre d’années avec mes frères et sœurs dans ce village Kangué, dans le lac Onangué. Monsieur Willy Modjo vit avec nous dans la même maison, mais dans des chambres différentes. Ces dernier temps, je ne sais pas ce qui se passe. Ce dernier m’insulte tous les jours, ainsi que mes parents. Le 22 mars, aux environs de 23 heures, il me réveille pour me dire les mêmes choses et je lui ai répondu que c’est comment avec mes parents. Comme réponse, il m’a dit : ‘’Attends ! Tu verras ce que je vais faire avec toi’’. Mais je n’ai pas pris au sérieux ses menaces. Tout d’un  coup, j’ai entendu un coup de fusil. J’ai senti seulement une douleur au niveau de la hanche gauche. La balle est sortie du côté droit. Et je me suis écroulé en criant. Mes parents sont venus me soulever et me voici ici sur un lit de l’hôpital avec toute la douleur. Les gens de l’hôpital ne veulent pas s’occuper de moi parce que mes parents n’ont pas encore payé la facture. Je souffre beaucoup. Je ne sais pas si je vais vivre avec cette douleur. Voyez le trou où la balle du calibre 12 est sortie de mon corps. Je suis placé dans ce lit d’hôpital en urgence, mais je souffre tellement, car n’ayant pas encore payé les frais correspondant à me faire la radio X pour savoir si des plombs sont restés dans mon corps ou pas. L’une de mes sœurs qui est venue à mon chevet s’est rapprochée de la caisse de l’hôpital pour avoir le montant. Il est de 29 000 Fcfa. Elle se débat au téléphone avec les autres parents dans la ville pour réunir cette somme avant que l’hôpital fasse le reste ».

 

Informé de la situation, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Lambaréné, Monsieur Christ Noël Mangono Mambili, a ordonné une mission des gendarmes de la brigade nautique qui est immédiatement descendue dans le lac Onangué. Avant de s’y rendre, les limiers se sont  renseignés. Il ressort que l’homme continue à terroriser les habitants avec son arme à feu. Donc tout le village est terré dans les maisons, chacun comme il peut, laissant le village à ce nouvel homme fort seul la possibilité de circuler et de faire des va-et-vient dans les rues du village. Selon la même source, les gendarmes ont dû manœuvrer comme des soldats dans un film de guerre pour arriver à arrêter le ‘’bandit’’. Partis de Lambaréné à 6h, c’est finalement aux environs de 13 heures et demi que les gendarmes ont mis la main sur le ‘’dangereux’’.

Il y a lieu de signaler que nos braves gendarmes ont fait un travail remarquable avec des moyens de bord pour aller de Lambaréné jusque dans les lacs appréhender un homme armé.

 

Esaïe Ndiloroum

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