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Quand Marie-Joséphine Kama Dabany tisse des couronnes à Christiane Ossouka Raponda

L’autre jour, au Sporting club, l’antre où crèche la mère d’Ali Bongo Ondimba, cette prétendante au poste de maire de la commune de Libreville – selon les aveux de son frère aîné JB Assélé Dabany – a tenu à présenter les candidats retenus par le PDG aux élections locales dans le 3è arrondissement de la commune de Libreville.
Selon la maîtresse des lieux, la mairesse sortante de la capitale du Gabon a donné le meilleur d’elle-même en abattant un travail honorable, voire appréciable. Mieux, elle a, tout au long de sa mandature, fermé la caisse de sorte que les habitués aux acrobaties financières ne puissent pas y plonger leurs mains promptes à y distraire les deniers publics.
Cette déclaration de Patience Dabany, qui sonne comme un adoubement de sa commère Ossouka Raponda, tranche avec le propos d’Assélé Dabany qui, il y a deux semaines, a proclamé haut et fort qu’à la mairie de Libreville, le mamba vert traque désormais le mamba rouge et que la gestion de la mairesse est désormais passée au crible. « ? », a maugréé le président du CLR, un tantinet moqueur.
De quoi tempérer l’auto-satisfaction de Marie-Joséphine Kama Dabany qui tisse des couronnes à Christiane Ossouka Raponda. Mais la mère d’Ali n’en a cure. Et pour cause ! Patience sait pourquoi elle ose un tel jugement positif sur le management de la mairesse sortante. Outre la grande surface qu’elle occupe au cœur du marché Mont-Bouët, cette dame, qui n’a jamais eu de l’argent à satiété, bénéficie également des largesses de la mairesse de Libreville qui ne lambine jamais lorsqu’il s’agit de payer illico presto les prestations de la société Agli, propriété, tenez-vous bien, d’une certaine Patience Dabany.
Ossouka Raponda, qui tient à rempiler, n’a pas voulu se mettre à dos la mère du président. Quitte à faire dans l’injustice en privilégiant Agli au détriment des autres sociétés de nettoyage au moment où la ville croule sous le poids des ordures (« Libreville, ville poubelle »). Ces sociétés attendent plusieurs mois avant de se faire payer. Voilà ce qui explique la grande satisfaction de Patience Dabany quant au supposé bon travail qu’a fourni son idole Christiane 5 ans durant.
Quand on promène le regard dans la capitale Libreville, on cherche à la loupes les signes visibles de ce bon travail dont se gargarise la sœur cadette d’Assélé Dabany. Mais face à l’argent qu’elle gagne avec autant de facilité et de rapidité, la mère d’Ali Bongo est capable de composer une chanson pour magnifier les exploits de la mairesse de Libreville qu’elle voudrait voir rempiler. C’est le sens de leur deal et, pourquoi pas, de leur pacte secret.
Bon à savoir : les élections locales à venir verront le frère aîné (Assélé) et la cadette (Kama Dabany) s’affronter. La nuit de longs couteaux a donc commencé. Qui sortira vainqueur de cette lutte sans merci et sans concession ?
Bonne campagne, candidats !

 

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