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Transport maritime et fluvial : Le gouvernement annonce la reprise

Suspendu à la suite au  naufrage d’Esther Miracle survenu le 9 mars 2023, qui a endeuillé de nombreuses familles, le gouvernement, via le ministre délégué aux Transports, assurant l’intérim de son titulaire  démissionnaire,  Éric Joël Édouard Bekale-Eloughet, par un courrier conjointement adressé  aux directeurs généraux de la Marine Marchande et de l’Oprag, le 22 mars 2023, lève la mesure de suspension du transport maritime et fluvial au Gabon, bien que la navigation de nuit reste toujours suspendu.

 

Quatorze jours après le naufrage du navire Esther Miracle, le gouvernement de la République par l’entreprise du ministre délégué aux Transports, Éric Joël Édouard Bekale-Eloughet, a annoncé la réouverture du trafic maritime suspendu pendant deux semaines. Il s’agit d’une mesure conservatoire, qui permettait dans un premier temps de marquer la période de deuil, ensuite pour l’administration, de s’assurer sur le plan administratif et technique, de la qualité  des bateaux faisant le transport, et particulièrement celui des passagers.

Cette réouverture ne va pas sans conditions. En effet, celle-ci nécessite  ‘’le maintien de l’interdiction des voyages de nuit ;  une mise en œuvre, avant chaque départ, de toutes les procédures légales et réglementaires en vigueur, visant à assurer la navigabilité et l’embarcation, ceci impliquant un contrôle préalable, tant documentaire que physique’’. Le non-respect de ces prescriptions conduira, selon le Ministre de tutelle, à des sanctions cumulées aux poursuites pénales pour l’infraction de mise en danger de la vie d’autrui.

Par ailleurs, la réouverture de ce trafic réjouira particulièrement les familles endeuillées qui tentaient en vain de rejoindre la capitale pour soutenir leurs proches.

Reste que, le gouvernement continue à faire le mort sur le coup du tarif jugé trop élevé entre Libreville et Port-Gentil. Aujourd’hui, il se négocie entre 35 000 et 45 000 FCFA pour 4 heures de navigation et 220 000 FCFA pour le billet d’avion (Afrikjet). Il est tout de même curieux que le gouvernement abandonne au privé un secteur aussi sensible qui concerne la sécurité des personnes et des biens, celui du transport terrestre, fluvial et aérien

 

Par Carelle BOMBA

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