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Vie du PDG dans la province de la Nyanga : Et revoilà Léa Mikala

Elle s’était peu à peu oubliée après son éviction du gouvernement Issoze Ndondet. C’est par une déclaration de presse que la nana originaire de Moabi et passant le clair de son temps en France signe son retour en politique à l’avant-veille des élections générales de l’année prochaine.

Dès l’entame de son propos, l’ancienne ministre rappelle ses origines ninoises : « Je suis Léa Mikala, originaire de Moabi et ancien Ministre délégué aux Eaux et forêts dans le gouvernement de feu Emmanuel Issoze Ngondet. Je vis en France où j’exerce les fonctions d’infirmière d’Etat dans une structure hospitalière de la place. Depuis mon retour en France, après un bref séjour au gouvernement, sous l’ancien premier ministre Issoze Ngondet, je n’avais plus donné de la voix sur la situation sociopolitique et économique du Gabon. »

Après ce laconique rappelle, elle poursuit en faisant les yeux de Chimène au régime qui est pourtant le sien : « Depuis Paris où je me trouve, j’ai décidé de rompre le silence pour apporter ma modeste contribution au débat politique en cours, débat lié notamment à la gouvernance du Gabon par le pouvoir établi de Libreville. En ma qualité de militant du PDG pour la province de la Nyanga je me dois, sans fausse modestie, de reconnaître et d’apprécier le pragmatisme du président de la République, chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui consent d’énormes efforts pour assurer un mieux-être aux gabonais, à qui il avait laissé entendre, lors de son premier mandat, qu’il ne sera heureux que lorsque les gabonais seront heureux.

Aujourd’hui, n’en déplaise aux détracteurs d’Ali Bongo Ondimba qui, pour la plupart, sont d’anciens barons du parti démocratique gabonais ayant participé pendant des décennies à la gestion de ce pays, le développement est palpable, même si beaucoup reste encore à faire. On n’en veut pour preuve de nombreux investissements issus du plan d’accélération de la transformation. » Le régime n’en demandera pas mieux à une ancienne camarade mise en jachère.

Dans ses envolées lyriques, Léa Mikala poursuit : « Nous au PDG n’avons pas la prétention de de dire que tout va pour le meilleur au Gabon, mais il faut se rendre à l’évidence que le distingué camarade président du PDG a repris la main sur l’appareil étatique, nonobstant son état de santé, qui s’est d’ailleurs considérablement amélioré. Fort de tous ces indicateurs macroéconomique qui laisse entrevoir une prospérité du Gabon, j’invite solennellement et très respectueusement le président de la République à se porter candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de l’année prochaine, à l’effet de poursuivre l’œuvre de construction du Gabon, entamée par le Chef de l’Etat en 2009, année pendant laquelle il accède à la magistrature suprême.

Sur ce, je voudrais terminer mon propos en appelant les Nynois, particulièrement ceux du département de la Douigny dont je suis originaire, de soutenir la politique du président la République Ali Bongo Ondimba, plutôt que d’emprunter des voies sans issues proposées par une classe politique de l’opposition sans repères et sans réelle offre politique.

A la première dame Sylvia Bongo Ondimba, veuillez recevoir ici mes encouragements pour votre inestimable engagement à la cause féminine, matérialisée par la mise en place des politiques et l’adoption d’un certain nombre de lois pour la protection et la promotion de l’approche genre. Au SG du  parti démocratique gabonais, Steeve Nzegoh Dieko, félicitations pour votre nomination à tête du parti au pouvoir. »

En outre, contrairement aux informations véhiculées sur la supposée appartenance de l’ancien membre du gouvernement à l’AJEV, Léa Mikala, dit avoir plutôt eu des amis dans cette association, mais jamais signé une fiche d’adhésion. « Je suis pédégiste de souche. La seule fiche signée de ma main c’est au PDG. J’ai été appelé au gouvernement en 2018, grâce à la volonté personnelle et affichée du distingué camarade Ali Bongo Ondimba. Et comme cette période coïncidait avec les élections jumelées (législatives et locales) et le départ de Séraphin Moundounga du PDG, je me suis mise à l’ouvrage pour consolider les acquis du mon parti le PDG dans le département de la Douigny dont je suis originaire ».

Dans cette opération de déstabilisation, l’ancien membre du gouvernement y voit une main noire de ses frères pédégistes de la localité. « La cabale dont je fais l’objet découle de l’anxiété qui s’empare de mes frères nynois, particulièrement ceux de Moabi, de me voir être confié de nouvelles responsabilités sur l’échiquier politique nationale. Ce qui évidemment pourrait menacer leurs positions actuelles ».

Ainsi donc Léa Minkala refait surface ? Le nouvel exécutif du PDG appréciera !

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