Rentré officiellement en mi-mars, il n’a même pas fait quelques semaines qu’une rumeur, comme à l’accoutumée depuis le 24 octobre 2018, lui donnait encore reparti hors du pays pour une destination inconnue (Londres ?). Raison : entre contrôle médicale d’urgence (rechute). A quand alors sa prochaine sortie clandestine du pays et de nouveaux blablabla ?
Quid si quelque chose lui arrive en tant que chef d’Etat, lors de ces virées secrètes ? Fut il autoproclamé président, si quelque chose lui arrive (ou arrive à son sosie ici à Libreville) que dira la communauté internationale (France) en cas d’éclatement populaire dans la rue ?
Son compte Twitter sur lequel rien n’avait été posté depuis le 01er avril dernier, a été réactivé le lundi 29 avril. Le mystérieux Ali Bongo y a écrit qu’il a « longuement échangé ce lundi au Palais présidentiel à Libreville avec le Premier ministre. Nous avons passé en revue les dossiers prioritaires. Je lui ai rappelé la nécessité d’une action publique au service des Gabonais qui conjugue efficacité économique et justice sociale ». Que Mborantsuo, Laccruche, Sylvia Bongo et consort ne continuent de gaspiller l’argent du Gabon et des gabonais en faisant croire que cette mascarade est suffisante pour apaiser le pays et que leur scénario convainc les gens et va durer. Nullement !
L’« Ali Bongo » qui fait des va et vient depuis janvier 2019 est-il véritablement lui-même ? Doit-on croire finalement à la thèse d’un individu loué qui porterait un masque comme ça se fait aujourd’hui, pour faire ses apparitions furtives au Gabon en faisant croire que c’est toujours Ali Bongo, histoire pour la junte de gagner en temps avant la déclaration de la « vacance du pouvoir » ? Quid des signes non trompeurs visibles sur le caractère bizarre, voir ridicule de certaines mises en scène de ses prétendues audiences, de son incroyable récupération après un AVC suivi d’opérations au cerveau et d’une rééducation physique presque de nature « extraterrestrale » dont son entourage se prévaut alors que ce « mystérieux » Ali Bongo est incapable ni de parler du coup d’Etat qui a failli emporté son régime illégitime et mafieux, ni des mouvements sociaux qui ébranlent le pays, et encore moins s’adresser aux Gabonais (par message à la Nation ou conférence de presse) afin de dissiper les doutes au sujet de son réel état de santé ? Pourquoi à ce jour, le gouvernement et la Cour constitutionnelle se refusent-ils d’accepter, comme de bons sens, l’idée d’une expertise médicale contradictoire pour vérifier s’il s’agit bien d’Ali Bongo et auquel cas qu’elle est la conséquence juridique de son état de santé actuel ?
Une problématique qui donne raison légitimement à ceux qui pensent qu’Ali Bongo, l’arrogant, le provocateur, le violent, n’est plus du registre des actifs, du moins sur le plan politique et qu’un complot, en fait une haute trahison est orchestrée depuis le 24 octobre 2018. Ces auteurs, si tel s’avère le cas tôt ou tard, en répondront devant le peuple et sa véritable justice. Comment humilier une Nation tout entière, comment faire du Gabon un objet de moquerie à ce point parce que quelques tribalistes et profito-situationnistes pensent la vie sur terre et le Gabon s’arrêtent devant les seuls intérêts individuels égoïstes.
Un peuple humilié et tourné en bourique et qui continue à subir