Le lundi 3 février 2024, le milliardaire et homme d’affaires américain, Elon Musk a annoncé la fermeture de l’agence américaine pour le développement international (USAID). Une décision controversée et contestée qui pourrait mettre à mal les projets financés par l’aide américaine.
Après la confirmation du retrait des États-Unis de l’OMS et des accords de Paris sur le Climat, c’est la fermeture de l’USAID qui fait actuellement craindre, notamment pour les pays africains. En effet, créée par une loi du Congrès américain, l’agence des États unis pour le développement international (USAID) gérait un budget de 42,8 milliards de dollars, destiné à l’aide humanitaire et l’aide au développement à travers le monde. Et le Gabon, comme de nombreux pays africains, bénéficie de ces financements dans des secteurs tels que l’environnement, la santé avec le plan d’urgence de lutte contre le VIH/ SIDA (PEPFAR).
Initialement prévue pour une durée de 90 jours, la suspension de l’aide étrangère américaine, initiée par le gouvernement Trump, pourrait être permanente ou voir réduite considérablement. Les conséquences risquent d’être considérables, que ce soit dans le domaine de l’économie, de l’éducation, de la santé ou encore de la bonne gouvernance.
Si on peut se réjouir d’une dérogation d’urgence permettant de poursuivre le financement du traitement contre le VIH/SIDA et la continuité de l’aide humanitaire vitale, les décisions prises ces derniers jours par le gouvernement Trump devraient pousser les pays bénéficiant de cette aide financière à envisager de s’autonomiser.
Par Ornika Biloghe Bi Mba
