Le chef du département diagnostic médico-technique du centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a mis en garde la population contre la consommation en automédication des anti-inflammatoires pendant la période de pandémie du nouveau Covid-19, cela dans une note circulaire datée du 25 mars dernier.
Les produits : « Advil, Vltarene, Ibuprofene, Aspirine… ne doivent pas être pris en automédication. Seuls l’Efferalgan, le Doliprane, le Panadol et le Paracétamol sont conseillés. » C’est ce qu’indique la note signée du Pr Solange Isabelle Andeme Afene, chef du département diagnostic médico-technique du CHUL, et le Dr Léonard Kouegnigan Reranbiah, chef de service Biologie médicale. En effet, les produits contre-indiqués dans cette note circulaire sont des anti-inflammatoires qui, selon les spécialistes de la santé, pourraient être des facteurs d’aggravation du Covid-19. Précisons cependant que la liste des médicaments proscrits est non-exhaustive. On y retrouve également les produits antadys, Cortisone, etc. Les pays qui, à ce jour, ont enregistré un nombre très élevé des cas de coronavirus ont pu expérimenter que la prise d’anti-inflammatoires tels que Ibuprofène, Cortisone, étaient responsable des complications infectieuses chez les personnes atteintes du Covid-19. Concrètement, ces médicaments sont susceptibles d’atténuer l’inflammation (qui est une réponse normale de l’organisme) en cas d’infection, ainsi que masquer les signes de gravité d’une infection et, potentiellement, retarder le diagnostic et la prise en charge. Pour le cas de la France par exemple, il a été conseillé aux personnes présentant des symptômes similaires à ceux du Covid-19 de ne pas prendre l’Ibuprofène sans prescription médicale. On comprend qu’en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment dans le contexte actuel, l’utilisation du paracétamol doit être privilégiée, en respectant les règles de bon usage.