Du mauvais grain à vite extirper au sein du corps des flics.
C’est encore là, une triste affaire de crime que nous relatent nos confrères du quotidien l’union, dans sa parution du mercredi 17 janvier 2024 dernier et qui vient une fois de plus entacher la réputation de nos corps habillés. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 02 au 03 janvier 2024 au quartier la Sorbonne, un policier P. Engone aurait violé puis assassiné une jeune compatriote de 21 ans, avant de lui introduire un pieu dans la partie génitale.
Pour crime présumé de viol et de meurtre, P. Engone est actuellement en détention préventive au sein de l’Etat-major des polices d’investigations judiciaires (EMPIJ). Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 02 au 03 janvier 2023, aux heures du couvre-feu. Le policier qui selon l’administration policière se trouvaient dans une cellule à l’Unité spéciale d’intervention (USI), s’est retrouvé par on ne sait quel miracle, hors des geôles où il était enfermé pour acte disciplinaire.
Selon les informations recueillies, la victime serait une vieille connaissance du policier. P. Engone qui lui aurait, lors d’une rencontre antérieure donnée pour on ne sait quel motif une somme de 20 000 FCFA sans jamais plus la revoir, du moins jusqu’à cette nuit fatidique où le flic et sa victime présumée se seraient enfin revus et auraient eu finalement une chaude empoignade. Plus fort quelle, le policier aurait rapidement pris le dessus en l’assénant sauvagement de coups de poing, jusqu’à la maîtriser. L’agresseur aurait par la suite abusé d’elle sexuellement avant de lui enfoncer un morceau bois dans la partie génitale pour ensuite poursuivre tranquillement sa route. Heureusement il n’a pas fallu longtemps à nos forces de l’ordre pour mettre la main sur ce psychopathe inséré dans leurs rangs. Selon des témoins, le corps aurait été retrouvé sans vêtements, avec des traces de liquide séminal (sperme) au niveau de la partie intime.
Le quotidien l’union, révèle que P. Engone était connu pour son indiscipline, même si pour l’instant son implication n’est pas officiellement prouvée et qu’il bénéficie de la présomption d’innocence, cette situation pose le réel problème de la moralité au sein de nos forces de l’ordre.
Le président de la transition lors des vœux aux forces de défense et de sécurité, avait émis le souhait de garder cette dignité acquise le 30 août 2023. Nous espérons que le Général de division Serge Hervé Ngoma commandant en chef des forces de police saura prendre les mesures qui s’imposent afin que les actes qui déshonore ce corps de métier soient sanctionné avec la plus grande fermeté afin de décourager ceux ou celles qui refusent de se soumettre ou choisissent de se servir au lieu de servir. Mais également sur cette affaire que la lumière soit réellement fait car cet acte peut en cacher d’autres bien plus sombres dans l’âme de ce dernier.
Ornika B.
