Le rubicon a été franchi par le Parti démocratique gabonais (PDG) sous la pression du Palais du bord mer pour légaliser une pratique sexuelle contre nature. Le régime n’a plus de verrou moral !
Un vote sans majorité aucune
La proposition de retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 de la loi 042/2018 portant code pénal incriminant l’homosexualité a été adoptée par un groupuscule de députés dans la soirée du mardi 23 juin 2020. Ainsi, c’est à 48 voix pour et 24 voix contre que cette disposition a été adoptée par l’Assemblée nationale. Les 25 abstentions n’ayant pas été comptabilisées comme suffrage exprimé, la majorité absolue a été logiquement atteinte. Par peur, plus de 50 députés PDG ont préféré ne pas aller à l’Assemblée nationale pour ne pas lever la main en faveur de ce texte. Or, c’est leur manque de courage qui a fait passer ce texte. Une adoption qui n’a pas manqué de susciter des réactions au sein de l’hémicycle, notamment des députés qui se sont opposés au retrait de l’alinéa pénalisant l’homosexualité.
Pour une législature qui compte 148 députés, ce sont donc les voix de 48 députés, soit un ratio de 32 % seulement, qui basculent toute la culture, l’histoire, le mode de vie, les mentalités et l’âme bantoue, animiste et chrétienne de notre pays. Un texte qui vient consacrer une pratique sexuelle contre nature interdite dans la Bible et par nos us et coutumes depuis nos aïeux.
Les réactions courageuses de certains élus PDG
David Ella Mintsa, député PDG à l’Assemblée nationale, n’a pas manqué d’afficher son opposition à cet amendement. « Mon vote de ce jour est en cohérence avec mes convictions religieuses et philosophiques et avec les us et coutumes hérités de nos ancêtres », a-t-il publié avec un selfie la main levée sur son profil Facebook. De son côté, Blaise Louembet, élu PDG de la commune de Koula-Moutou, tout en restant solidaire à la réforme, a, lui aussi, rendu public son vote. « Je viens d’exprimer mon vote « contre » la dépénalisation de l’homosexualité. Je fais partie des 24 députés ayant voté « contre ». A nous s’ajoutent les 25 qui se sont abstenus. Seuls 48 autres ont voté « pour ». Je reste solidaire de tout le reste du texte, mais mes convictions religieuses, mon attachement à la Constitution et à nos valeurs ancestrales ne me commandent pas d’autoriser ou d’encourager de telles pratiques. Je suis fort aise et convaincu qu’aucune communauté représentative de mes électeurs ne m’a saisi ni recommandé pour voter dans le sens d’encourager des pratiques homosexuelles. Ce qui rejoint ma propre conviction », a-t-il précisé.
Il faut défendre la société
Sylvia Bongo, Julien Nkoghe Bekale se félicitent de la dépénalisation de l’homosexualité parce que, selon eux, ce serait une « évolution des mentalités », une « preuve de tolérance » en dépit de pseudo convictions religieuses et philosophiques (maçonniques) qu’ils auraient. Tant mieux pour vous, mais pour l’extrême grande majorité des Gabonais, a-t-on besoin, pour une déviance qui ne concerne que 0,01 % des Gabonais, de prendre une loi alors que les problèmes qui concernent 100 % des Gabonais, comme la pauvreté, le chômage, l’insécurité, les injustices, la corruption, les crimes rituels, les assassinats et tortures, Sylvia et Julien ne prennent aucune loi et n’appliquent aucune urgence ?
C’est une démagogie, un vrai cynisme qui cache autre chose. Et l’on ne sait tout. « Ramasser la clé » ou « planter la graine » sont des expressions populaires qui traduisent les actes obligés d’homosexualité pour avoir un stage, une nomination, une promotion. Des actes qui ont été fortement « institués » dès l’arrivée au pouvoir des émergents en 2009. Sous Omar Bongo, on aurait mal imaginé l’adoption d’un tel abominable texte ! Les histoires de femmes ayant surpris leur mari dans des lits avec un autre homme en pleins ébats sexuels sont légion. Les prédateurs sexuels qui cherchent sur Facebook, dans les administrations et les entreprises des contacts pour proposer des pratiques contre nature, le harcèlement des collègues ou collaborateurs pour qu’ils deviennent franc-maçons ou « pédés » deviennent banales. Et pour rendre tout cela normal, c’est à la faveur de ces 0,1 % d’homosexuels que toute la République est frustrée par le vote de cette loi.
Quand on croyait que la régression du Gabon sous Ali Bongo était seulement aux plans économique, social et politique, personne n’aurait imaginé que ce « petit-là », même affaibli et relevé de justesse par Dieu, allait, en guise d’ingratitude à Dieu, autoriser l’homosexualité au Gabon. Dieu frappe sans bâton.
L’homosexualité ne fera jamais du Gabon des Bongo un pays moderne
Le président Macky Sall du Sénégal ou encore Paul Biya du Cameroun, Obiang Nguema de Guinée Equatoriale avaient eu le courage, entre autres dirigeants africains, de dire non aux Occidentaux sur cette réforme qu’ils veulent imposer partout. Comment croire que l’adoption d’une pratique sexuelle contre nature constitue un signe de modernité ? Quand aux Etats-Unis, on déboulonne les statuts des racistes blancs, au Gabon, on vote une loi qui fait plaisir aux Blancs au grand dam de notre dignité et de notre identité culturelle.
Les Etats-Unis pratiquent la peine la mort, pas le Gabon.. Mais, pour autant, le Gabon est-il cité en exemple pour cela face aux USA ? Qu’elle est cette cécité intellectuelle et morale qui fait croire que c’est une évolution de normaliser l’homosexualité quand les mêmes Blancs montrent, étude à l’appui, que le Gabon est une dictature, un pays peu peuplé et riche, mais paradoxalement pauvre ? Les Bongo s’en offusquent. Mais sera-ce avec l’homosexualité que le Gabon deviendra un pays moderne ? Du n’importe quoi !