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Gabon/Dialogue national inclusif : Murielle Minkoue le comble de l’amateurisme et du ridicule

Démissionner ? Pourquoi demanderait-on à la fée du CTRI, dame Murielle Minkouè, épouse Mintsa, de démissionner ? Pour des préparatifs du dialogue national inclusif faits dans un amateurisme déconcertant, on voudrait que la nana, ministre de la Réforme des institutions, démissionne ? Comme les Gabonais sont jaloux, ingrats et mesquins ! Et pourtant, cette nana, en termes de management, en vient même à nous faire regretter le PDG que nous ne voulons surtout pas regretter.
Aucune logique, aucune volonté de bien faire les choses dans la mise en exécution de certaines tâches, même les plus simples. On lisait plutôt une volonté de tout concentrer entre les mêmes mains, celles de madame la ministre, même là où elle était censée décentraliser. Ainsi, les journalistes, par exemple, se sont vus imposer une démarche risible et, parfois, énervante qui consistait à aller se faire délivrer leur accréditation au niveau de leur tutelle. Ensuite, munis de ce sésame, ils devaient se rendre au ministère de la Réforme des institutions pour aller se faire enregistrer. Sur place, à Batterie 4, où se trouve le ministère de dame Murielle Minkouè, là ce fut le cafouillage total, car il fallait arpenter différents bureaux pour se faire enregistrer et se faire filmer. A un moment, les agents étaient tellement débordés qu’il leur était impossible de faire les photocopies des pièces d’identité à tout le monde. Il a donc été demandé à ceux qui n’avaient pas eu cette chance d’aller le faire eux-mêmes et à leurs frais au quartier et revenir pour compléter le dossier. Même les personnes du troisième âge sont venues affronter ce ridicule cafouillage. Et pourtant, concernant la presse, par exemple, la Mumu aurait pu tout simplement laisser sa collègue, Laurence Ndong, ministre de la Com’, gérer son monde.
Le 03 avril, date de lancement des travaux, a été une autre paire de manches. Il fallait, dans un premier temps, chercher et trouver son nom sur les multiples listes présentes au stade ce jour-là. Les agents commis à la tâche nous ont, parfois dit, les yeux dans les yeux, qu’ils ne trouvent pas votre nom, car vite débordés par l’affluence. Il fallait donc s’armer de patience pour qu’en survolant les listes, vous localisiez vous-même votre nom et releviez le numéro qui vous est attribué afin d’aller réclamer un premier badge sans photo, mais où figure uniquement votre nom, votre organe de presse et le numéro qui vous est attribué… Le chemin de croix ne finissait pas là, car, le lendemain, les premiers badges devenaient caducs. Il fallait se faire établir, sur place, de nouveaux badges avec photo. Là aussi le désordre était tel qu’on a exigé aux journalistes accrédités, pourtant détenteurs du premier badge, d’aller chercher auprès de leurs patrons la liste des journalistes accrédités et c’est sur la base de cette liste que les badges seront établis. D’ailleurs, il vient d’être demandé aux journalistes de repasser par le service des badges cette semaines afin de faire vérifier l’authenticité des numéros affectés à leurs badges. Est-ce à dire que ces badges pourtant informatisés, ont été fabriqué dans le désordre par la société dit-on, d’un activiste, le bagnard Landry Washington Amieng ? Passons !
Lors de l’ouverture des travaux, aucun officiel sur les lieux à l’heure indiquée. Pas de sonorisation dans la salle. C’est vers 11 heures qu’on a appris que la ministre de la Réforme des institutions a fait reporter les travaux au lundi 08 avril. Scandale au niveau du bureau qui a essayé de rattraper les choses. Mgr Jean Bernard Asseko, porte-parole du bureau, a pris la parole vers 15 heures pour repréciser les choses et donner le calendrier des travaux…
Convaincue qu’elle jouit d’une confiance aveugle de la part d’Oligui Nguema, Murielle a voulu tout centraliser pour engranger certainement seule le bénéfice d’une préparation qui s’est malheureusement révélée chaotique. Comme quoi, « qui veut faire l’ange fait la bête ». Dans cette affaire, il faut l’avouer, la Mumu est morte en guerre…

GPA

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