Les épreuves écrites du baccalauréat session 2025 ont officiellement débuté ce mardi 1er juillet au Gabon. Plus de 26 000 candidats sont mobilisés à travers le pays pour cet examen décisif, placé sous le signe de la rigueur et de la transparence. Les autorités éducatives ont mis en place un dispositif renforcé pour lutter contre la fraude et garantir l’équité des résultats.
Pour cette session 2025, les autorités éducatives ont considérablement renforcé les dispositifs anti-fraude. Selon une source de la Direction générale des examens et concours (DGEC), des mesures sans précédent ont été adoptées : « Cette année, aucun objet électronique n’est toléré : pas de téléphones portables pour les candidats comme pour les surveillants, pas de montres intelligentes ni de lunettes électroniques« . Cette politique de tolérance zéro vis-à-vis des appareils connectés témoigne de la volonté des autorités de faire de cette session un modèle de rigueur et d’intégrité. Les surveillants ont reçu des consignes strictes et des formations spécifiques pour détecter les tentatives de fraude, même les plus sophistiquées.
La répartition des candidats dans 51 centres d’examen à travers le pays a nécessité une logistique considérable. Chaque centre a été équipé pour garantir des conditions optimales de travail et une surveillance efficace. Les sujets d’examen ont fait l’objet d’une sécurisation renforcée, depuis leur conception jusqu’à leur distribution dans les salles.
Les candidats sont tenus de se présenter munis de leur pièce d’identité scolaire et de respecter scrupuleusement les consignes de sécurité et d’organisation en vigueur dans les centres d’examen. Ces mesures visent à assurer non seulement l’équité entre tous les candidats, mais aussi la valeur et la crédibilité du diplôme délivré.
C’est par l’épreuve de sciences économiques et sociales pour la série B que s’est ouvert, mardi après-midi, le bal des examens écrits du baccalauréat 2025. Cette première journée marque le début d’une semaine intense pour les 26 449 candidats répartis dans 51 centres d’examen à travers l’ensemble du territoire gabonais.
Les salles d’examen, soigneusement préparées pour l’occasion, accueillent des candidats aux profils variés, reflétant la diversité du système éducatif national. Un écart d’âge particulièrement notable caractérise cette promotion 2025 : le plus jeune candidat n’a que 13 ans, tandis que le doyen est né en 1968, illustrant le caractère inclusif de cet examen qui offre des opportunités de qualification à tous les âges.
Le baccalauréat demeure un examen emblématique, véritable rite de passage vers l’âge adulte et les études supérieures. Son organisation mobilise chaque année d’importantes ressources humaines et matérielles, témoignant de l’investissement des autorités dans la formation des futures élites du pays. Les résultats de cette session 2025, attendus dans les semaines à venir, seront scrutés avec attention, tant par les familles que par les responsables éducatifs. Ils constitueront un indicateur précieux de la santé du système éducatif gabonais et de sa capacité à former des jeunes prêts à relever les défis du XXIe siècle. En attendant, c’est avec concentration et détermination que les 26 449 candidats poursuivent leur marathon d’épreuves, portés par l’espoir de décrocher ce précieux sésame qu’est le baccalauréat.
