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Gabon/Paiement de la subvention à la presse écrite libre : les éditeurs vent debout après l’annonce de Laurence Ndong

Lors de sa conférence de presse du vendredi 22 novembre 2024 dernier, à Gabon télévision, la ministre de la Communication en charge des médias avait laissé entendre que contrairement aux années antérieures, elle n’entend pas cette année, distribuer le montant de toute la subvention allouée par l’Etat à la presse écrite libre, ramenée à 500 millions par le chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema. Une annonce qui a suscité la levée de boucliers auprès des présumés bénéficiaires…

Les patrons de la presse libre et indépendante sont vent debout depuis vendredi dernier. Certains pensent plutôt à une galéjade, car, ils ne comprennent pas pourquoi, la tutelle, sur la base d’aucun critère rationnel, décide de les priver d’une partie importante de leur subvention, qu’ils vont déjà recevoir en retard. Si on en croit nos sources, la subvention pourrait être amputée sinon délestée d’un montant 100 millions. Où ira cette petite gâterie et pour quel objet ? Dans quelques semaines, l’année budgétaire sera close. Ce qui veut dire que tous les fonds de l’exercice 2024 seront libérés. Le trésor n’étant pas une banque, où Laurence Ndong ira-t-elle planquer une partie du pognon qui est normalement entièrement destinée aux patrons de presse ? N’y-t-il pas là, suspicion de détournement ?

Loin de nous la volonté de jeter l’opprobre sur la ministre dont tout le monde connait non pas la cupidité, mais la probité morale, mais attirer son attention sur le fait que jadis, certains de ses prédécesseurs cupides se sont faits cassés la figure sur ce pognon à la palabre. Elle gagnerait donc à en sortir mains blanches, non seulement en respectant les critères de répartition, mais aussi en libérant toute l’enveloppe prévu pour la cause, fruit d’une longue lutte des éditeurs eux-mêmes, auprès du chef de l’Etat chef de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Il serait malsain que « ces crèves-la-faim » se mobilisent et fassent l’étape du bord de mer, le bon bord de mer, pour solliciter l’arbitrage du premier disciple gabonais de Machiavel.

Laurent Lekogo

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