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Gabon/ Silence sur la saisine d’Alain Claude Bilie-by-Nze à la Cour constitutionnelle : de la Tour de Pise au sarcophage !

Le président d’Ensemble pour le Gabon, Alain Claude Bilie-by-Nze a été très amère vis-à-vis de la Cour constitutionnelle lors de sa déclaration de presse du mardi 19 août 2025 dernier. Interrogé sur la suite réservée à son recours déposé il y a quelques semaines, l’homme a plutôt considéré l’institution à un sarcophage, à un cimetière, tout le contraire de la défunte Tour de Pise de l’ancien régime.

 

Non content que la Cour constitutionnelle n’est pas donnée suite à son recours en lien avec les inscriptions sur les listes électorales, Alain Claude est tombé à bras raccourcis sur l’institution dirigée par Dieudonné Aba’a Owono. Lecture :

Alain Claude Bilie-by-Nze dit justifier cette décision par le fait que le gouvernement semble biaiser le jeu. “ la date de clôture de dépôts des dossiers de candidatures élections était initialement prévue au 07 août 2025. La date de fin de la révision de la liste électorale était fixée au 14 août. Sachant que la Constitution et la loi électorale indiquent que pour être électeur il faut avoir 18 ans et plus. Et que pour être candidat il faut être électeur. Et que de nombreuses cette année vont voter pour la première fois et peuvent porter des ambitions de candidature. Or, si ces personnes ne figurent pas encore de manière définitive sur la liste électorale, elles ne peuvent pas se porter candidats.

Dans le même temps, de nombreux compatriotes ont changé de lieu de vote, et tant que la liste électorale n’est pas définitive et affichée, ces personnes ne sont pas certaines de figurer dans les nouvelles circonscriptions. C’est ce qui a motivé ce recours fondé sur la constitution, sur la loi électorale et mettant en cause le décret du ministre de l’Intérieur. La Cour constitutionnelle à ce jour n’a pas réagi. Vous savez, par le passé, beaucoup se sont plaint. Et ils ont considéré que la Cour s’était la Tout de Pise qui ne penchait que d’un côté. J’ai envie de dire qu’au moins elle penchait, elle s’exprimait et elle disait des choses. La Cour actuelle, c’est le sarcophage, c’est la momie, c’est le cimetière. Il n’y a pas de réponse, pas de réaction. Vous écrivez, aucune réaction. Elle enterre tout et le temps passe. Et les candidatures ont été déposées, et le gouvernement continue tranquillement sa mise en œuvre, sans tenir compte des récriminations, des saisines déposées par les citoyens, que par les partis politiques.

Les juges de la haute institution constitutionnelle apprécieront.

GPA

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