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Journée internationale des veuves : Les valeurs familiales, la gestion du deuil et la dignité du défunt mises en avant

Ce lundi 23 juin 2025, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des veuves, une date instituée par les Nations Unies pour attirer l’attention sur les discriminations persistantes auxquelles font face des millions de femmes après la perte de leur conjoint. En effet, cette année, le Gabon a choisi de commémorer cet événement à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, placé sous le thème : « Les valeurs familiales, la gestion du deuil et la dignité du défunt ».

Dans un communiqué diffusé lors du journal télévisé de 20h sur Gabon 1ère, dimanche 22 juin, la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, Élodie Diane Fouefoué épouse Sandjoh, a ouvert les hostilités de cette journée commémorative. Elle a rappelé que la situation des veuves, souvent invisibilisée, mérite une attention urgente. « C’est un moment solennel qui nous réunit autour de la réalité souvent précaire et douloureuse des veuves à travers le monde », a – t- elle déclaré

La ministre a souligné la volonté du gouvernement gabonais, dans le cadre de la Vᵉ République, de faire du pays un exemple en matière de protection des droits des veuves : « Aucune veuve ne doit être laissée pour compte. Notre engagement dans cette V ème République est de garantir à chacune d’elles la dignité, la sécurité et l’exercice plein de ses droits. »

Il faut dire que malgré une prise de conscience croissante et quelques avancées sur le plan législatif et social, de nombreux défis subsistent toujours. En effet, parmi eux on peut citer l’évolution des mentalités, la lutte contre les stéréotypes, l’accès équitable aux soins de santé, ainsi que la mise en place de mécanismes de soutien social et psychologique adaptés.

Retenons que la Journée internationale des veuves doit être plus qu’une commémoration. Elle est un appel à l’action concrète pour briser le silence, bâtir une société inclusive et garantir que ces femmes, souvent reléguées à la marge, soient pleinement reconnues, accompagnées et protégées.

Reste à traduire les paroles prononcées par la ministre de la Famille en actes concrets.

 

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