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L’affaire Santullo contre Etat gabonais se poursuit à Paris

Le 23 mars dernier, les arbitres de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce de Paris donnaient raison à l’homme d’affaires Italien.

En effet, selon une source proche du dossier « le fait pour ce tribunal de se déclarer compétent pour traiter de cette affaire est une victoire d’étape pour le plaignant, le groupement Santullo Séricom Gabon face à l’Etat Gabonais. Notre pays souhaitait deux choses principalement : que le tribunal se déclare incompétent pour statuer sur toute la démarche de cette société et que l’ensemble des prétentions de Guido Santullo soient frappées d’irrecevabilité ». Autrement dit, en langage claire pour les nuls en compréhension des rendus de la Justice, l’Etat gabonais ne voulait pas, alors là pas du tout, que cette affaire soit traitée par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce de Paris.

Et pourtant, jusque-là, les choses sont claires comme l’eau de roche. Cependant, au lieu de cela, ce tribunal a dit une chose et une seule, du style : « oui, je suis compétent pour traiter de cette affaire. Mais, sur onze marchés, je rejette trois marchés dont les contrats sont dépourvus de la clause arbitrale CCI et un autre pour lequel le contrat n’a pas été signé ». Dès lors, au grand dam des courtisans d’Ali Bongo, le groupement Santullo Séricom Gabon poursuit allègrement sa procédure d’arbitrage contre l’Etat gabonais en France.

La sentence partielle de ce tribunal est loin d’être une victoire pour le Gabon.

3.1.1 Ce tableau parle de lui-mêmeAu reste, sauf à se mentir à soi-même et manipuler dangereusement Ali Bongo, la sentence partielle de ce tribunal est loin d’être une victoire pour le Gabon. En docteur en droit, l’enfant-roi devrait le comprendre au lieu de se laisser divertir par une bande de flatteurs dont le seul objectif est d’abuser d’un président de la République autoproclamé et complètement tourmenté par une gestion calamiteuse à tous les niveaux.

Parce que, et il faut bien le dire, le Gabon est perdant sur toute la ligne. Non seulement les avocats européens de l’Etat gabonais vont se mettre plein les poches, mais tous les « sauveurs du soldat Ali Bongo nationaux et internationaux », gravitant autour de cet épais dossier, curent davantage les fonds d’un Trésor public desséché par une gestion criminelle de la chose publique depuis 2009.

Du coup, au sein de l’opposition gabonaise, si cette affaire ne fait pas du tout rire, alors là pas du tout, « elle démontre la légèreté avec laquelle Ali Bongo et Maixent Accrombessi ont gouverné le Gabon de 2009 à 2016. Ce couple a détruit tous les circuits réglementaires de passation de marchés et aujourd’hui, ces deux-là ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes et le peuple gabonais n’a que ses yeux pour pleurer ».

Du côté du barreau gabonais, un avocat est fortement convaincu d’une chose « au regard du fonctionnement des choses dans notre pays, le Gabon ne peut jamais gagner un procès devant une juridiction internationale. Ses contrats sont mal ficelés à la base et on laisse rarement la possibilité aux spécialistes des marchés publics de ficeler correctement les dossiers. C’est dommage qu’un petit groupe d’individus dépourvu de tout amour pour la patrie hypothèque à jamais le bien-être de plusieurs millions de personnes. Car, tôt ou tard, malgré les gesticulations, le Gabon va payer ses propres turpitudes ».

3.1.1 En produisant ce document, la Cour des comptes a enfoncé davantage l’Etat Gabonais dans la reconnaissance de la créance de Séricom Gabon.Ainsi est écrit en lettres macabres le destin d’une nation où trop de pouvoir des Bongo a tué le pouvoir des Bongo et fait du Gabon un Etat désormais très endetté à cause d’une gestion criminelle d’un groupe d’individus complètement dénués d’un pentium capable d’offrir aux Gabonais un environnement digne de ce nom doublé d’un bien-être à leur portée.

Plus de deux mois après, l’affaire se poursuit à la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce de Paris.

 

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