Dans la suite de la tournée politique qu’il mène en ce moment dans les provinces de l’Ogooué Ivindo, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué Lolo, Alexandre Barro Chambrier animait un meeting à Franceville ce 23 juillet 2023. Après avoir reçu un francs succès lors des étapes précédentes de Makokou et d’Okondja, le meeting tenu dans la capitale provinciale du Haut-Ogooué a été interrompu par des actes de violences perpétrés par un bandes de malfrats scandant à tue-tête Ya Ali, visiblement instrumentalisé par quelqu’un ou un groupe de personnes dont on ignore encore l’identité ou les identités. Ces actes anti-démocratiques mettent gravement en danger le vivre-ensemble et sont loin d’annoncer les élections apaisées dans notre pays.
Le Haut-Ogooué serait-elle définitivement une province à part dans le Gabon? C’est la question qui revient sans cesse dans la bouche de nombreux gabonais qui ont suivi en direct les actes d’une rare violence essuyés par le candidat à la présidentielle du 26 aout prochain, Alexandre Barro Chambrier et sa délégation lors du meeting qu’ils animaient ce jour à Franceville, de surcroit dans une concession privée. C’est en effet dans l’enceinte de l’hôtel Libama archi-comble, alors que Barro Chambrier recevait les mots de bienvenue de la part de ses hôtes, qu’un groupe de personnes y a fait irruption scandant à tue-tête Ya Ali et a commencé a balancer toute sorte de projectiles, cailloux, morceaux de bois, chaises, bouteilles, etc, comme on peut le voir dans plusieurs vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux.Conséquence, le meeting a été interrompu et Barro Chambrier mis en sécurité.
Si pour l’heure, on ignore encore l’étendue des dégâts corporels et matériels de ces échauffourées, ces agissements qui deviennent récurrents dans cette partie du Gabon menacent dangereusement la stabilité du Gabon. La peur qu’Alexandre Barro Chambrier inspire au pouvoir en place ne peut justifier que ce dernier décide de jouer avec la paix et le vivre-ensemble des gabonais comme à la roulette russe, où la balle peut partir à tout moment et de manière totalement imprévisible. Pourquoi cet acharnement sur quelqu’un, qui jouissant pleinement de ses droits civiques, devrait être libre de véhiculer ses idées politiques partout où bon lui semble, y compris dans le Haut-Ogooué qui reste encore une province du Gabon.
Rappelez-vous qu’il y a deux ans, Barro Chambrier avait été victime des actes similaires à Okondja, de la part des personnes qui avaient fini par le surnommer »l’invité indésirable ». Pire, croyant à tort que lui et sa délégation avaient été hébergés dans cette ville par Jean Pierre Lemboumba Lepandou, des voyous avaient tout bonnement incendié la villa de cet ancien baron du PDG, passé depuis dans l’opposition. Ce sont là des actes de barbarie, anti-démocratiques et anti-républicains que toute la classe politique, sans distinction de bord, se doit de condamner avec véhémence si on veut éviter le chaos à notre pays. Sans cela, l’idée des élections apaisées évoquée par tous ne sera qu’une simple incantation. Si c’est le cas, ce serait alors bien dommage pour la nation gabonaise.
