C’est seulement le 30 juin 2018, presque deux semaines après, que le PDG, par la voix de son porte-parole Stéphane Iloko Boussengui, a réagi face aux mesures d’austérité et anti sociales de la junte. Une déclaration dans laquelle il se permet d’appeler les Gabonais à un «sursaut patriotique jamais égalé» afin de supporter ces mesures qui viserait à « sortir des difficultés actuelles pour des lendemains meilleurs ».
Un discours empreint de méchanceté, de provocation et de mépris à l’égard de ces milliers de jeunes au chômage, de ces pères de familles dont les vies vont basculer du jour au lendemain sans préparation à l’avance du fait de mesures opportunistes pour séduire le FMI. Et cela dans un contexte où le baril de pétrole, après avoir chuté à 30 dollars est remonté à près de 80 dollars actuellement et où l’on sait aussi que c’est une bande de profito-situationnistes gabonais et étrangers dirigée par BOA qui a mis tout un pays à terre entre 2009 et 2016. Des éléments objectifs que le PDG a omis de souligner pour appeler la junte à plus de prudence, de pédagogie et de concertation avec l’ensemble des forces vives du pays. La raison de ce dérapage ? Un opportunisme sans chance de prospérer : tenter, si possible, d’exister pour s’attirer les faveurs d’un BOA.
Le PDG : un parti foncièrement méchant et irresponsable
Si le PDG n’était pas déjà identifié depuis même sa création en 1968 et du fait de ses coups d’état électoraux et autres crimes (financiers et humains) à l’actif de sa gouvernance de ce pays depuis plus de 50 ans, l’on aurait été surpris, voir choqué de constater le retard et surtout la légèreté avec laquelle, ses responsables ont réagi face aux mesures injustes et sauvages du gouvernement contre les fonctionnaires et les gabonais en général.
C’est seulement le 30 juin 2018, presque deux semaines après, que le PDG, par la voix de son porte-parole Stéphane Iloko Boussengui, a réagi face aux mesures d’austérité et anti sociales de la junte. Une déclaration dans laquelle il se permet d’appeler les Gabonais à un «sursaut patriotique jamais égalé» afin de supporter ces mesures qui viserait à «sortir des difficultés actuelles pour des lendemains meilleurs».
Un discours empreint de méchanceté, de provocation et de mépris à l’égard de ces milliers de jeunes au chômage, de ces pères de familles dont les vies vont basculer du jour au lendemain sans préparation à l’avance du fait de mesures opportunistes pour séduire le FMI. Et cela dans un contexte où le baril de pétrole, après avoir chuté à 30 dollars est remonté à près de 80 dollars actuellement et où l’on sait aussi que c’est une bande de profito-situationnistes gabonais et étrangers dirigée par BOA qui a mis tout un pays à terre entre 2009 et 2016. Des éléments objectifs que le PDG a omis de souligner pour appeler la junte à plus de prudence, de pédagogie et de concertation avec l’ensemble des forces vives du pays. La raison de ce dérapage ? Un opportunisme sans chance de prospérer : tenter, si possible, d’exister pour s’attirer les faveurs d’un BOA.
Le PDG : un parti foncièrement méchant et irresponsable
Si le PDG n’était pas déjà identifié depuis même sa création en 1968 et du fait de ses coups d’état électoraux et autres crimes (financiers et humains) à l’actif de sa gouvernance de ce pays depuis plus de 50 ans, l’on aurait été surpris, voir choqué de constater le retard et surtout la légèreté avec laquelle, ses responsables ont réagi face aux mesures injustes et sauvages du gouvernement contre les fonctionnaires et les gabonais en général.
Des mesures qui depuis le 21 juin 2018 ne cessent de tomber d’un conseil de ministres à l’autre, d’une déclaration à l’autre de la présidence sans passer par les canaux institutionnels indiqués que sont le Premier ministre et les principaux ministres concernés (Economie, Budget, Fonction publique) et encore moins sans tenir compte d’un « Parlement » amputé d’un pied (Assemblée nationale) : suppressions de fonctions, suppressions des agences avec des départs massifs de gabonais à la maison (licenciements sans garantie de paiement de droits à court terme), diminution des salaires, interdiction de recrutement des jeunes diplômés à la fonction publique jusqu’au moins en 2021, mise à la retraite forcés, etc.
Au lieu d’adopter une position politique médiane, comme d’autres partis au pouvoir le font dans les pays respectables et normaux face à des mesures impopulaires de leurs gouvernement, le PDG, qui fonctionne comme une véritable secte et un haut lieu de l’interdiction de la parole libre, a préféré se taire, comme à son accoutumée. Finalement à quoi servent les conseillers nationaux « spécialisés » du PDG qui auraient pu mener des vrais analyses et études pour comparer l’impact social et budgétaire réelle des mesures égrenées au jour le jour, comparées à d’autres réformes véritablement attendues du FMI comme celles tenant aux entrées fiscales et douanières, à la lutte contre la pauvreté et le rapatriement des milliards déposés dans les comptes bancaires à l’étranger par BOA et ses amis de la légion étrangère entre 2014 et 2016 quand ils se prémunissaient de leur éviction du gouvernement par les urnes ou la rue ?
La solidarité politique entre le gouvernement et le parti dit « majoritaire » qu’est le PDG au Parlement monocaméral (anticonstitutionnel) actuel n’exclut pour le PDG d’agir en tout responsabilité pour indiquer à un gouvernement suicidaire la bonne direction à suivre. BOA qui entend « revitaliser » et « rajeunir » le PDG montre par là que la pensée et la terreur constituent, comme au temps du parti unique et de son prétendu « père » OBO, le mode de fonctionnement du PDG et partant de l’AJEV, son nouveau gadget après la décapitation du MOGABO.