C’est avec une grande émotion que nous avons appris de sources concordantes le décès du professeur Donatien Mavoungou, survenu ce mardi 4 février 2020 au soir dans un hôtel du quartier Louis, dans le 1er arrondissement de la ville de Libreville. Au moment où nous mettons l’information sous presse, les causes de cette immense perte dans le monde de la science demeurent encore inconnues.
Professeur de Biochimie et d’Endocrinologie Moléculaire, Membre de Jury de thèses. Ancien Directeur de Recherche et Chef de département d’Endocrinologie et de la Santé de la Reproduction au CIRMF (Gabon), Donatien Mavoungou était né le 28 août 1947 à Ndendé dans le département de la Dola (province de la Ngounié), Il se prévalait de soigner le sida à partir de son invention DM28-IMMUNOREX, « un procédé de renforcement du système Immunitaire et d’inhibition de la réplication du VIH », disait-il.
Il faut dire que ce produit a été très controversé. En effet,il y a trois ans environs, la cérémonie officielle du lancement de l’IMMUNOREX DM28 se tenait à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC), mais suite à la publication d’un article par Sciences et Avenir traitant Immunorex DM28 de faux médicament, ce même pays va décider, le 19 janvier 2017, de suspendre temporairement son autorisation de mise sur le marché (AMM). Cet article signale qu’il s’agit simplement du DHEA qui constitue une essence d’anti vieillissement et n’est en aucun cas une molécule contre le VIH/SIDA, d’après les résultats de ladite enquête. Pourtant, jusqu’aujourd’hui, aucune plainte des séropositifs ayant consommé IMMUNOREX DM28 à Kinshasa ou ailleurs n’a été enregistrée.
La suspension de ce médicament aurait dû donner lieu, ipso facto, à la mise en place d’un dispositif d’essai clinique du médicament mis en cause. Rien n’a été fait à ce jour par les milieux scientifiques et médicaux. C’est ici que ce silence ressemble à une cabale scientifique et médicale qui serait en complicité avec certaines usines pharmaceutiques susceptibles d’être en lien avec les organismes du système des nations unies. On note aussi un mutisme suspect des scientifiques, médecins, pharmaciens et même des officiels africains. Tout se passe comme s’il s’agirait d’une guerre d’intérêt des firmes pharmaceutiques qui tirent d’énormes profits dans la production la trithérapie du VIH/SIDA.
Tout cela n’avait toutefois pas réussi à atteindre la détermination de ce professeur dont la notoriété était bien établie en France, au Canada ou encore en Afrique du Sud. D’ailleurs, ces deux derniers mois, il faisait des campagnes promotionnelles de son médicament sur sa page Facebook, avec cette image, qui représente surement une de ses patientes, mais qui surtout, donne beaucoup d’espoir de guérison aux malades du VIH-Sida.