La maladie Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, a été signalée sur le territoire national par les autorités sanitaires gabonaises, il y a plus d’un mois. Si à ce jour, les sources officielles parlent de deux cas, il semble qu’une carence en communication maintient une frange importante de la population dans une méconnaissance des symptômes, des moyens de transmission et des mesures barrières, comme le relève l’Union parue ce 25 septembre.
Au Gabon, les problèmes de sensibilisation et d’éducation du public concernant Mpox sont préoccupants. De nombreuses personnes ignorent encore les symptômes de la maladie et les moyens de transmission. « Voilà plus d’un mois que le ministère de la Santé a déclaré le premier cas de variole du singe au Gabon. Puis un second. Et depuis, silence radio ! Aucune communication sur l’évolution de leur situation épidémiologique, leurs cas contacts ni même sur l’évolution (ou non) de l’épidémie sur le territoire national. Et quid des sensibilisations et mesures barrières dans les lieux d’affluence ? », s’inquiètent nos confrères de l’Union.
Ce déficit en communication crée en effet un terrain propice à la propagation de l’infection. Il est crucial d’initier des programmes éducatifs ciblés pour informer la population sur cette maladie virale et ses conséquences. Des campagnes de sensibilisation devraient être mises en place pour atteindre les communautés rurales et les zones où l’accès à l’information est limité. La compréhension du public est essentielle pour réduire la stigmatisation et favoriser une approche proactive face à Mpox.
Les autorités sanitaires doivent renforcer la collecte et la diffusion de données sur la maladie pour améliorer la prise de décision. Sans une sensibilisation adéquate, les cas de Mpox peuvent augmenter, exerçant une pression supplémentaire sur les systèmes de santé. En améliorant la communication, les autorités peuvent mobiliser la communauté envers une meilleure prévention. Cela inclut l’éducation sur les mesures d’hygiène et le comportement à adopter en cas de symptômes. Une approche communautaire renforcée pourrait également favoriser la détection précoce des cas et limiter la propagation de l’infection.