Que se passe-t-il au Conseil départemental de Bendjé ? Il y a plus d’un trimestre que le président dudit conseil est élu, en la personne de Lucien Boussougou Mayagui, du parti RV, contre Ogoula Baris du PDG et collaborateur du ministre d’Etat au Budget. 14 voix contre 10. Alors, que se passe-t-il réellement pour que le président élu du Conseil départemental de Bendjé ne soit toujours pas installé dans ses fonctions ?
Alors que les présidents des départements d’Etimboué et Setté-Cama sont déjà en fonction, celui de Bendjé se tourne les pouces à la maison. Il y en a qui voient derrière cette entourloupette la main noire du pôpô Otandault Adjaou. Que se passe-t-il réellement pour qu’on en soit là ? Les raisons tiendraient-elles à la hiérarchie du parti RV que d’aucuns disent sous pression des « responsables politiques de la province de l’Ogooué-Maritime » – suivez notre regard ! – ? Cette hiérarchie serait d’ailleurs sur le point d’exclure le président Boussougou Mayagui de son parti pour…. indiscipline. Un courrier a même été déposé à la Cour constitutionnelle pour la validation de cette exclusion alors que l’incriminé n’a jamais été notifié par son parti pour une quelconque faute. Manifestement, le PDG est soupçonné de vouloir absolument placer Ogoula Baris à la tête du Conseil départemental de Bendjé alors que ce dernier n’avait jamais été inscrit sur la liste électorale du département, mais plutôt sur celle du 2ème arrondissement de la commune de Port-Gentil où était candidat son mentor Otandault. On se souvient, il n’y a pas encore si longtemps, que les mêmes « responsables politiques de cette province » avaient organisé une marche contre le tribalisme. Ce sont toujours eux qui, aujourd’hui, estiment que la tête du Conseil départemental de Bendjé ne peut être occupée par un non Omyènè vu que « leur » société Sogara serait déjà – Dieu, quel sacrilège ! – entre les mains d’un non autochtone de la province, un Anongoma. Désormais, sur toutes les bouches, une question. Celle que se posent les populations de Bendjé : quelle contrepartie le Rassemblement volontaire, le parti de Tony Ondo Mba, a-t-il obtenue pour accepter de « liquider » son président élu sans fioritures ? Ce qui ne semble pas être du goût des populations du coin.