Les mesures de restriction de déplacement mises en place par le gouvernement dans la lutte contre le Civid-19 (Coronavirus) au Gabon, impactent déjà le secteur de la presse écrite. Il est rare, voir difficile de lire un journal actuellement à l’intérieur du pays. C’est ce que nous fait savoir notre correspondant à Oyem ; Gérard Minko.
Le Covid-19 est venu tout chambouler dans les attitudes quotidiennes des woleu-ntemois, particulièrement du côté d’Oyem. Tenez, les deux librairies que sont : MVET COM et Livre + qui font en matière de vente de produits de la presse, de la papeterie et des fournitures scolaires au niveau local, sont confrontées depuis une semaine à un problème de ravitaillement dans leur boutique. L’unique agence de transport qui se chargeait d’alimenter ces deux librairies a suspendu toutes ses activités, ceci à cause des restrictions liées à la lutte contre la crise sanitaire du Covid-19 qui sévit dans le monde.
Pendant ce temps, les fidèles lecteurs des journaux, éprouvent d’énormes difficultés à se procurer leur canard préféré dans les délais. Conséquence ces derniers sont sevrés d’actualité et doivent parfois se contenter de la presse en ligne ou des réseaux sociaux. Dans un pays où la culture de la lecture sur papier est encore bien encrée, ce sevrage est nuisible aussi bien aux lecteurs désormais privés de cette nourriture spirituelle, mais aussi les éditeurs qui voient inéluctablement leur chiffre d’affaire connaître une chute libre.
Vivement que le gouvernement trouve une solution à niveau, qui puisse satisfaire tout le monde. Surtout que nous sommes là, dans une situation transversale. En effet les agences de transport à l’image de Major qui transportait les journaux vers le grand Nord, on vient également de suspendre les activités.
Situation plus qu’embarrassante que celle que traversent ses employés en ce moment de crise sanitaire. Ils sont envoyés au chômage technique selon Amadou Yaya, le Directeur Régional de cette structure ‘’on ne travaille pas, et les agences de Bitam, Mitzic, ainsi que celle d’Oyem sont suspendus de toutes activités’’, par respect des mesures barrières énoncées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie. Aujourd’hui, ladite agence opère sur location, en attendant que les choses reviennent à la normale.