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Référendum constitutionnel : Jean Delors Biyogue Bi Ntougou présente les avancées, les opportunités et les défis contenus dans le projet constitutionnel gabonais

Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, présentant les avancées, les opportunités et les défis du projet constitutionnel gabonais

Dans le but d’éclairer les Gabonais dans leurs choix relativement au vote référendaire du 16 novembre prochain, portant sur le projet constitutionnel, Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, ancien candidat à la dernière élection présidentielle, a animé une conférence de presse ce jeudi 31 octobre, à l’hôtel Hibiscus du quartier Louis, dans le deuxième arrondissement de Libreville. Cette rencontre a permis d’explorer en profondeur les caractéristiques de la nouvelle Constitution qui sera soumise au peuple. Sa présentation a mis en lumière les avancées, les opportunités et les défis contenus dans le nouveau texte constitutionnel.

Le docteur Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, en sa qualité de membre du Comité constitutionnel national et d’acteur politique, a pris la parole pour clarifier certains aspects de la nouvelle Constitution. Son intervention a été marquée par une volonté de dédramatiser le débat autour des enjeux constitutionnels. Son approche pédagogique a permis de rendre des points complexes plus accessibles aux citoyens. Il a également mis en exergue les potentialités de cette Constitution pour le développement démocratique du Gabon. De plus, il a voulu s’assurer que les citoyens comprennent les implications sur leur vie quotidienne. Ça été l’occasion de clarifier les doutes et les préoccupations que la population pourrait avoir.

Pour Biyogue Bi Ntougou, l’actuel projet de constitution introduit plusieurs avancées significatives dans le système social, économique, juridique et politique gabonais. Parmi celles-ci, il note le renforcement de la structure de la représentation politique qui est consacré dans l’article 6 paragraphe 2, lequel offre un égal accès des femmes, des hommes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap aux mandats électifs, ou à l’article 7. Ces avancées se vérifient également dans les domaines tels que l’élargissement des possibilités d’exercice de la démocratie directe, le règlement définitif de la question du financement des partis politiques (article 6), la limitation du nombre de mandats présidentiels (article 42), la destitution du Chef de l’État (article 137), l’introduction des intangibilités sur les clauses sensibles (article 169) ou encore l’interdiction de transmission dynastique du pouvoir (Article 43). Il explique La concentration du pouvoir exécutif entre les seules mains du Président comme une mesure de renforcement de la redevabilité du Chef de l’État vis-à-vis du Peuple et de la Nation.

De même, pour l’ancien candidat à la présidentielle d’août 2023, la nouvelle loi fondamentale ouvre la voie à de nombreuses opportunités pour le Gabon.  De ces opportunités, il déclare, sans que nous soyons exhaustifs,  que « cette constitution est largement favorable à l’État de droit car, de son préambule aux disposition transitoires et finales, chaque disposition l’instaure, l’impose et le protège, elle met fin à toute forme de barrage ou d’obstruction à l’alternance politique grâce à la limitation du nombre de mandats instauré par l’article 42 et des intangibilités qui la renforcent (article 169); elle ouvre les portes à la justice politique grâce à la possibilité de destitution du Président de la République (article 137), à l’encadrement du droit de dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République, pour maintenir la primauté du Peuple (article 63) et l’influence des autres pouvoirs sur l’exécutif, particulièrement à travers le contrôle de son action (article 79) ; elle instaure un principe de la séparation des pouvoirs, prévoyant en même temps des voies de collaboration positive entre lesdits pouvoirs que d’aucuns qualifient d’immixtion, alors que le principe vise à éviter la paralysie de l’État (Article 63 relatif à l’exercice des pouvoirs exceptionnels et 64 relatif à la proclamation de l’État d’alerte, pour ne citer que ces cas) ; elle promeut l’indépendance des juges grâce à son article 111 »

Enfin, en ce qui concerne les défis, le membre du comité constitutionnel national demande à concitoyens de s’approprier la nouvelle constitution. Parallèlement, il fait appel au bon sens des futurs animateurs des trois pouvoirs que sont l’exécutif, le législatif et le judiciaire, dans l’administration des affaires de l’État. Pour lui, « ce bon sens exige d’eux qu’ils sachent faire la différence entre servir la République et servir les intérêts de la personne ».

Au regard de tous ces éclairages, le Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou a appeler ses concitoyens  à voter Oui à la prochaine consultation référendaire.

 

 

 

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