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Référendum : L’honorable Sosthène Nguema Nguema appelle sa circonscription à voter ‘’OUI’’

L’honorable Sosthène Nguema Nguema, député de la Transition, échangeant avec les populations de sa circonscription

Profitant de la disponibilité offerte par l’intersession parlementaire, Sosthène Nguema Nguema, député de la transition, qui séjourne dans sa ville natale d’Oyem depuis quelques jours, a saisi cet intermède professionnel pour s’entretenir avec les populations du 1er arrondissement de la capitale provinciale du Woleu-Ntem, en leur expliquant le bien-fondé de voter le  »Oui » lors du référendum de décembre prochain.

Sosthène Nguema Nguema, député de la transition pour le compte du premier arrondissement de la commune d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, s’est entretenu récemment avec les populations de sa circonscription. Occasion pour le parlementaire de faire le compte-rendu de la dernière session parlementaire et, d’appeler les siens à voter Oui au référendum constitutionnel à venir. « Ce qui m’amène dans ma province, particulièrement dans ma commune, c’est de dire aux populations d’Oyem qu’un référendum arrive pour l’adoption de la nouvelle constitution gabonaise, et que le principe était simple : il s’agit d’aller choisir entre l’ancien Gabon et le nouveau Gabon. L’ancien Gabon c’est le non, c’est-à-dire, celui qui va voter non lors du futur référendum, a simplement choisi de rester enfermé 56 ans en arrière. Voter oui veut dire simplement que nous avons accepté cette transition et que nous faisons une rupture brusque et totale avec l’ancien système, avec l’ancienne république », a déclaré Sosthène Nguema Nguema, présentant ainsi les enjeux liés à la future consultation populaire dans notre pays.

Et d’appeler sa communauté de choisir le oui lors du référendum. « Je dirai oui, oui pourquoi ? Oui parce que ce qui est contenu dans cette constitution, c’est ce qui a été dit, c’est ce qui a été décidé par le peuple gabonais dans un dialogue qui s’est voulu inclusif… », a renchéri l’honorable Nguema Nguema.

Rappelons qu’au sortir du dialogue national inclusif d’avril dernier, organisé par le CTRI, la rédaction de la mouture de la nouvelle constitution gabonaise avait été confiée à un comité constitutionnel national mis en place à cet effet et qui se devait de l’élaborer durant un mois. A ce jour, le contenu de cette esquisse de notre Loi fondamentale reste méconnu du grand public, ce qui n’empêche pas les uns et les autres à prendre déjà position et à battre la campagne pour le Oui ou pour le Non.

Cette fin d’année promet en empoignades politiques, favorisées par le référendum constitutionnel à venir qui cristallise déjà tant les énergies.

 

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