L’Agence nationale des Bourses du Gabon (ANBG) a annoncé il y a quelques jours, par la voix de sa directrice générale, Paule Élisabeth Désirée Mboumba Lassy, de nouvelles orientations pour l’attribution des bourses d’études à l’étranger dès l’année académique 2025-2026. Des mesures, inscrites dans le cadre du décret 065-PR-MES-RSIT du 12 février 2024, qui visent à aligner les investissements de l’État sur les priorités de développement du pays.
Ces mesures s’inscrivent également dans la droite ligne des instructions du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, soucieux de renforcer l’adéquation entre les investissements publics dans l’enseignement supérieur et les priorités stratégiques de développement du pays.
Autre volet important de cette réforme : la rationalisation des destinations. À cet effet, l’ANBG encourage désormais les études dans des pays à coût modéré comme le Maroc (5,5 millions de FCFA/an) ou le Sénégal (3,1 millions de FCFA/an), au détriment des destinations plus onéreuses telles que la France (8,5 millions), le Canada (13,9 millions) ou les États-Unis (24,4 millions). « Cette instruction vise à privilégier des destinations financièrement plus soutenables », a déclaré Paule Élisabeth Désirée Mboumba Lassy dans un communiqué.
Dans la suite de sa communication, la directrice de l’ANBG n’a pas manqué de répondre aux interrogations des étudiants et parents boursiers vivant déjà à l’étranger. « Les boursiers actuellement en formation à l’étranger ne sont pas concernés par cette réforme, dès lors qu’ils remplissent les critères de maintien ou de passage à un nouveau cycle ». a-t-elle précisé. Une clarification ici jugée essentielle pour préserver la sérénité au sein de la communauté estudiantine vivant hors du Gabon.
En fin de compte, retenons qu’a travers ces directives, l’ANBG entend recentrer l’octroi des bourses à l’étranger sur les formations stratégiques pour le développement du Gabon, en limitant les dépenses excessives et en assurant une meilleure cohérence entre les investissements en éducation et les besoins réels du pays.
Grâce Darlice.