Le samedi 16 mars dernier, le parti politique Ensemble Pour la République (EPR) a fait sa rentrée politique à la Chambre de commerce de Libreville. A cette occasion, son président, Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à la présidentielle de 2016, a appelé le Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, ainsi que le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), à une vigilance et à une fermeté, afin de ne pas s’éloigner de leur principale mission.
La rentrée politique du parti Ensemble Pour la République a été l’occasion pour son président, Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à la présidentielle de 2016, de lancer un cri d’alerte aux autorités de la Transition afin que ces derniers ne soient pas englués par les tentations de tout genres, venant de tous les côtés, de peur de s’éloigner de leur principale mission, qui est la Restauration des Institutions, pour se présenter à une élection taillée sur mesure. « Pour les générations actuelles vous incarnez l’espérance d’un Gabon enfin libre et démocratique, un Gabon juste envers tout ses enfants, un Gabon grand dans le concert des Nations. La transition que vous dirigez est une période historique […], vous n’avez pas droit à l’échec, une seule option s’offre à vous : La réussite. Je vous demande solennellement de ne pas céder à la tentation, de repousser tous les appels à candidature, de vous éloigner des perfides trompeurs et de vous concentrer exclusivement à votre mission qui consiste à restaurer les institutions et la dignité des gabonais. La mission est noble contrairement à la transition qui est vile et éphémère » a déclaré Dieu-Donné Minlama Mintogo.
En outre, dans son adresse au CTRI, le leader du parti politique Ensemble Pour la République exhorte les militaires de conduire leur mission avec honneur et fidélité. « J’exhorte la direction du CTRI à garder le cap et à respecter les engagements pris vis-à-vis du peuple gabonais. Les gabonais et gabonaise ont placé toute leur confiance en vous, restez dignes de cette confiance pour les générations actuelles et pour les générations futures » a-t-il rajouté.
Concernant le dialogue national à venir, Minlama Mintogo recommande par ailleurs, que ces assises soient essentiellement axées sur les aspects politiques et démocratiques qui sont à l’origine de la crise actuelle, à savoir : le découpage administratif ; le découpage électoral ; la révision de la constitution ; la révision de la loi électorale ; la refonte et l’amélioration des organismes chargés de l’organisation des élections, tout en appuyant la proposition des sages qui consiste à repousser la date de l’ouverture du Dialogue pour permettre à l’organisation d’opérer les réaménagements et les ajustements nécessaires pour que ces assises soient une réussite.
Léçia Marline