Le vendredi 05 mai 2023 dernier au soir, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, s’est plié à un devoir républicain, celui de s’ouvrir à la presse pour un échange convivial en lien avec le processus électoral qui vient de démarrer, avec en bout de piste, la révision de la liste électorale. Cette révision qui appelle les gabonaises et les gabonais en âge de voter à se plier à une exigence citoyenne, est un acte fort, car au bout du processus, il y a la volonté affirmé du peuple, d’aboutir à l’alternance, peu importe le prix à payer.
En effet, nombreux d’entre nous, n’avons connu, de notre naissance à nos jours, qu’un seul parti au pouvoir, le PDG et une seule famille, les Bongo. En réalité, les pédé-gistes eux-mêmes ne maitrisent pas le risque qu’ils se donnent à maintenir à bout de bras au pouvoir, cette famille-là, comme si en dehors, d’elle, il n’y a pas au sein de ce parti, d’autres cadres valables et capables de prendre en main, les destinées de ce parti.
Tout comme le même PDG ignore la chance qu’elle rate en terme de décrispation, en montrant aux gabonais, un autre visage que celui d’un Bongo. L’arrivée d’un nouveau compatriote comme candidat du pouvoir, peut faire renaitre auprès de nombreux compatriotes, pédé-gistes ou non, un sentiment d’espoir pour un changement radical au Gabon. Car, au moment où Ali Bongo Ondimba termine son deuxième mandat, soit 14 ans au pouvoir, le Gabon est une risée pour l’Afrique et le monde. Pire, en 14 ans, cet homme a dilapidé avec ses proches, l’argent du pays et l’a mis entre les mains des étrangers. Allez voir à quoi ressemble aujourd’hui, la mythique cité de la démocratie, un lieu bourré d’histoire où la forêt équatoriale a pris ses droits. Il parait que les soldats de la GR en poste là-bas, y tuent du gibier et des reptiles…Cela est à mettre au passif d’Ali Bongo Ondimba. Ça donne envie de pleurer !
Il revient donc à tous les héritiers d’Omar Bongo Ondimba, qui rêvent de laver sa mémoire souillé par 14 ans de gabegie et de pillage, de s’indigner et de demander poliment à l’héritier indigner de passer la main.
Aux compatriotes gabonais, non seulement nous n’avons aucun pays de rechange, mais personne ne fera ou ne libérera le Gabon à notre place. Nous devons avoir honte de notre lâcheté, face au courage du peuple sénégalais qui pourtant, devrait nous servir d’exemple. Nous avons entre les mains, une vraie arme, qui bien utilisée, peut nous débarrasser de la dictature actuelle, à savoir le bulletin de vote.
Inscrivons-nous massivement, allons-y voter le moment venu et défendons fermement et démocratiquement notre vote.
GPA