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Sécurité routière : Le gouvernement sort l’artillerie lourde

Face à la recrudescence des accidents de la route, le gouvernement gabonais durcit le ton. Le jeudi 22 mai à Libreville, le ministre d’État en charge des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a annoncé une série de mesures répressives sans précédent pour lutter contre l’insécurité routière.

À l’origine de cette réaction ferme, le bilan alarmant des accidents de la circulation, en particulier en zone urbaine et sur la Nationale 1. La goutte d’eau débordant le vase semble avoir été le tragique accident survenu dans la nuit du 15 mai dernier, au PK9, où deux personnes ont perdu la vie et deux autres ont été grièvement blessées, après une collision entre une voiture et un grumier abandonné sans signalisation.

Dans une déclaration sans équivoque, le ministre a affirmé que le gouvernement adopte une politique de ‘’tolérance zéro’’. « L’heure n’est plus à la compassion seule, elle est à l’action, à la rigueur et à la responsabilité. Quiconque s’obstinera à défier les lois de la République en mettant des vies en danger devra en répondre pleinement », a déclaré Ulrich Manfoumbi manfoumbi, ministre d’Etat, ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique, dans un communiqué de presse.

Le nouveau dispositif comprend l’alourdissement des amendes, des peines d’emprisonnement, la suspension immédiate des permis de conduire et le retrait sans préavis des véhicules défectueux ou en surcharge. Des patrouilles seront intensifiées et des contrôles renforcés sur l’ensemble du territoire.

Le ministre a dénoncé des comportements qu’il qualifie de « criminels » : non-respect des règles de signalisation, excès de vitesse, stationnements anarchiques, surcharge, usage du téléphone ou de l’alcool au volant, fatigue, pneus usés, ou encore mauvais arrimage des charges.

« Trop de sang a coulé par la faute de chauffeurs irresponsables », a-t-il martelé.

La route doit être un vecteur de développement, pas un théâtre de drames quotidiens.

 

Lecia Marline

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