Les corps sans vie de Bernadette Boussougou Bignoumba, colonel à la retraite, et de sa petite-fille, Paule Mouetsa Mouanda, agée de 9 ans, ont été retrouvés le mardi 27 février 2024 écoulé, à leur domicile, dans la ville de Tchibanga, dans la province de la Nyanga. Selon l’avis du médecin légiste il pourrait s’agir d’une mort par asphyxie occasionnée par les gaz émis par le groupe électrogène retrouvé en marche dans la maison des victimes.
Le Colonel de police à la retraite, Bernadette Boussoungou Bingnoumba et de sa petite-fille, Paule Mouetsa Mouanda, 9 ans, inscrite à l’école communale F, ont été retrouvées mortes dans leur domicile par les autres membres de la famille qui n’arrivaient pas à joindre par téléphone la première citée.
Selon les informations données par le médecin légiste, venu sur les lieux du drame avec le procureur de la République, la maison étant hermétiquement fermée, les victimes se sont probablement retrouvés en manque d’oxygène et auraient été asphyxiées par les gaz émis par le groupe électrogène qui se trouvait à l’intérieur même de la maison.
Ignorance ou manque de chance? On ne saurait dire, mais cette triste affaire vient mettre en lumière la situation précaire des habitants de la Nyanga qui, à cause des suspensions intempestives d’électricité par la société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), sont obligés de s’alimenter avec des groupes électrogènes ou pire, avec des bougies et des lampes tempêtes. Malheur, cette fois-ci deux personnes ont perdu la vie.
Notons au passage que, selon certaines sources, les personnes détentrices de groupes électrogènes à Tchibanga sont obligées de les mettre dans les maisons à cause des vols. Une situation qui placent les familles dans un funèbre dilemme.
Vivement que les plus hautes autorités de notre pays prennent en main cette situation, avant que d’autres tragédies ne surviennent.
