Le ministre des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a présidé, le mercredi 11 septembre 2019, une réunion avec les membres de l’Asecna assortie d’une visite guidée sur les avancements des travaux de réfection de l’aéroport de Libreville. Objectif : créer un comité de gestion dont la mission consistera à trouver des voies et moyens pour autonomiser les finances de l’agence panafricaine.
Cette rencontre, qui rentre dans le cadre de la 35è session du comité de gestion des activités aéroportuaires nationales, a permis à la partie gabonaise de donner une nouvelle orientation à son partenariat avec l’Agence panafricaine qui va, dans un proche avenir, étendre ses compétences avec la mise en place d’une redevance qui prendrait en compte l’entretien du domaine aéroportuaire et sa délimitation.
Pour le ministre des Transports gabonais, il s’agira, premièrement, de faire en sorte que les utilisateurs des plate-formes aéroportuaires participent eux-mêmes à leur entretien. Deuxièmement, faire en sorte que les occupants illégaux ou anarchiques de ladite plate-forme soient rattrapés. Tout ceci dans le seul but d’étendre le champ de compétence de l’Asecna tout en créant des brèches pour son autonomisation financière qui, jusqu’à un passé récent, dépendait en partie de la subvention de l’Etat. « Nous travaillons dans ce sens avec les services du cadastre pour restaurer l’ordre », a déclaré Justin Ndoundangoye
Si ce nouveau modèle de gestion pourrait permettre à l’État d’économiser près de 2 milliards de Fcfa par an sur son partenariat avec l’Asecna, il n’en demeure pas moins qu’il faudra attendre la proposition de la loi de finances de 2020 pour voir quelles seront les dispositions prévues en la matière.
Justin Mbatchi