« La Jeunesse demeure pour moi une passion et même une addiction, une obligation d’agir pour qu’elle soit préparée, apprêtée et disposée à opérer ses propres choix aux côtés des décideurs. Car on ne peut envisager un « septennat des jeunes » au Gabon sans la jeunesse. C’était le sens donné ce samedi 21 juillet 2018 à l’invitation qui m’a été adressée par les jeunes du quartier Belle-Vue 1, dans le troisième arrondissement de Libreville et à laquelle j’ai favorablement répondu puisqu’elle portait sur un thème d’actualité : « Les mesures d’austérité expliquées en français facile aux jeunes Gabonais.
Il s’agissait pour moi de répondre à un besoin d’urgence et de pédagogie à l’égard de nos jeunes au moment où le président de la République Ali Bongo Ondimba, à qui je réitère tout mon soutien à cette initiative courageuse, et son gouvernement ont engagé un bras de fer responsable contre la gabegie financière et l’exubérance décadente de ceux de nos compatriotes qui ont pourtant eu la confiance du chef, mais ont choisi plutôt d’obérer nos finances publiques à leur propre profit ». Ces mots ne sont pas de nous, mais de l’ancien patron de l’UJPDG qu’Ali Bongo avait viré comme un malpropre lors du dernier congrès de son parti, Amos Makaga Péa.
A lire ce dernier, on a l’impression qu’il vit sur une autre planète. Attribuer à d’autres compatriotes la gabegie orchestrée par Ali Bongo et sous son contrôle par les Accrombessy-boys relève tout simplement d’une certaine cécité, une flatterie de mauvais goût. D’ailleurs, si Ali Bongo avait un peu de jugeote, il comprendrait que son bon petit le tourne en dérision, car il veut dire que son chef est tellement aveugle ou alors envoûté par ses voleurs au point qu’il n’a rien vu. Lui, Péa, était où à ce moment-là lorsque la presse qu’ils classent du côté de l’opposition dénonçait le pillage du pays par les Accrombessy-boys ? Sait-il que certains voleurs sont encore aux affaires, à l’image du Shebab de l’émergence ? Péa aurait gagné à se taire au lieu de verser dans la provocation. Son Ali Bongo est lui-même au cœur du pillage du pays. Il l’a cautionné et en a tiré profit.
Plus loin, l’excité petit émergent écrit : « J’ai personnellement tenu à soutenir ces choix courageux et nécessaires du chef de l’État, lesquels doivent, à l’issue du processus de leur mise en œuvre, permettre à tous nos compatriotes de bénéficier de ses retombées positives, de booster notre croissance, de raviver les recrutements dans le secteur privé et favoriser l’entreprenariat, de financer la santé, l’éducation, le social et promouvoir les investissements. Les économies générées par cette opération doivent permettre aux autorités de soulager la détresse sociale, mais surtout de redonner confiance aux Gabonais qui s’inquiètent un peu plus chaque jour ». Cet Amos Péa a vraiment le sens de l’humour ou de la moquerie. Durant son premier mandat, Ali Bongo a manipulé beaucoup d’argent. Au lieu de construire le pays, l’enfant-roi a plutôt opté pour le gaspillage avec des jeux, des forums qui n’ont rien apporté à notre pays. 9 ans après, Péa veut nous convaincre que son Ali a changé et est désormais disposé à construire