Un engagement fort en faveur de l’éducation et de l’autonomisation des femmes se concrétise à travers l’atelier conjoint de l’ICESCO (Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture) et du ministère de l’Éducation nationale, du 26 au 29 février 2024. Cet événement vise à renforcer l’alphabétisation et à créer des opportunités économiques pour les jeunes filles et femmes en situation de précarité.
En Afrique, et plus spécifiquement au Gabon, la précarité s’insinue insidieusement dans la vie des jeunes filles et femmes. De l’accès limité à l’éducation à la difficulté d’accéder à des opportunités économiques stables, les multiples facettes de la précarité se manifestent de manière criante. Ces défis persistent, soulignant l’urgence d’initiatives telles que l’atelier de l’ICESCO et du ministère de l’Éducation nationale pour renverser cette tendance. En cette ère de transition, l’émancipation des femmes gabonaises de l’analphabétisme émerge comme une préoccupation centrale des gouvernants, visant à renforcer leur autonomie et à favoriser leur plein épanouissement.
Le lancement de cette formation, qui s’étendra sur quatre jours, a été effectué par la ministre de l’Éducation nationale, Mme Camélia Ntoutoume Leclercq. Cet événement a été marqué par la remise d’un don de matériel de couture, réceptionné avec gratitude par la ministre de l’Éducation nationale. Ce généreux don d’équipement de couture et de broderie de la part de l’ICESCO s’inscrit dans le cadre du projet d’alphabétisation et d’autonomisation des filles et femmes, soulignant ainsi l’engagement envers leur développement.
Ainsi, pendant une période de trois mois, les apprenants auront l’opportunité de suivre une formation technique axée sur la couture et la broderie, mettant en valeur leur capacité pratique. L’ambition des deux partenaires est de créer des ateliers regroupant les femmes bénéficiaires de cette formation, visant à conquérir les marchés. « Cette initiative contribuera à la création d’emplois pour ces femmes, à la réduction de la précarité, et à leur indépendance financière, afin que chaque Gabonais, ou toute personne vivant au Gabon, puisse retrouver pleinement sa dignité« , comme l’a souligné Madame la Ministre.
