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Bitam/Entretien du réseau routier : Jessye Ella Ekogha et sa route électorale

Pablo Escobar. Dans sa presse il se définit comme étant « l’essence du pragmatisme ». Le pognon de la Veuve noire est passé par là.

Il y a quelques semaines déjà, le porte-parole de l’enfant-roi, l’ado pubère tatoué Jessye Ella Ekogha alias Pablo Escobar, avait lancé les chantiers d’entretien routier des pistes d’éléphants de chez sa maman du côté de Bitam, chef-lieu du département du Ntem, dans la province septentrionale du Woleu-Ntem. L’homme dit avoir reçu le soutien financier de son chef Boa, d’où la chanson de campagne qu’il lui a composé et qui passe en boucle à télé Jessye Ella Ekogha, pardon Gabon Ière

Faut-il travailler à la présidence de la République pour jouir des largesses de l’enfant-roi ou de son épouse ? Si on s’en tient au témoignage de Pablo Escobar, la réponse est oui. En effet, il dit avoir reçu le gain, le vrai gain de l’enfant-roi afin d’aller réfectionner le réseau routier secondaire de la terre natale de sa mère, où l’homme a décidé d’aller s’investir en politique, tutoyant au passage des personnalités autochtones comme René Ndemezo’Obiang, Pastor Ngoua N’neme, Patrick Eyogo Edzang, Jules Mbele Asseko, Emmanuel Ondo Methogo, Pascal Boileau Ondo Mba…
Si cette opération de réhabilitation du réseau routier a été saluée par les populations de la localité bénéficiaire, il n’en demeure pas moins que des questions demeurent. Ali Bongo a-t-il réellement donné de l’argent à Pablo Escobar pour aller financer les routes électorales chez sa maman ? Des routes qui ne vont tenir que le temps d’un matin, autrement dit le temps d’une campagne électorale. Si oui, pourquoi Pablo et pas les autres cadres du palais ? Le rôle d’un porte-parole de la présidence de la République est-il de réfectionner les routes ? Fussent-elles de chez sa mère ? Le ministère des TP fait quoi ? Pendant qu’on y est, que Bilie-By-Nze aille aussi voir Ali Bongo pour refaire les routes de l’Ogooué-Ivindo, en commençant par l’axe Makokou-Ovan, sans oublier la ville de Makokou en faisant en sorte que le goudron dépasse l’entrée du pasteur Emane Minko…Que Nkouma Emane, ministre des TP aille aussi demander son gain à l’enfant-roi pour l’axe très dégradé en ce moment de Bifoun-Lambaréné chez lui… Car, c’est une honte d’être PM ou ministre des TP et être originaire d’une ville où la route ressemble à celle d’un chantier forestier…
Certes la route est un facteur de développement, car elle contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations, elle mérite donc d’être entretenue. Sauf qu’il n’est pas du rôle d’un infographe de la présidence de la République de se substituer au gouvernement. Le faire c’est mettre à nue, l’incapacité du gouvernement via le ministère des TP à ce niveau. D’ailleurs, Pablo Escobar se garde bien de révéler combien lui a coûté cette opération d’ensoleillement et de réaménagement de la route et des ponts sur de l’axe routier Koumassi-Bitam, tronçon long de 40 kilomètres. Combien a-t-il sorti lui-même et combien a ajouté son bienfaiteur, si tant est que le dictateur émergent a réellement mis la main à la caisse, sa caisse. L’on peut même penser à travers cette façon de fonctionner de l’enfant-roi, qu’il y aurait au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG), une forme de favoritisme. A croire ce parti politique ressemblerait aujourd’hui au Quinté+ ou dans un même parti il y aurait des favoris, des outsiders et des tocards. Des privilégiés et des oubliés.
Maintenant, si ce n’est pas Boa qui aurait aboulé le gain à Pablo Escobar, où l’a-t-il pris ? Lui qui du temps de Bla, ne se privait pas d’aller escroquer certaines entreprises avec le nom de la Veuve noire, afin que les patrons des entreprises visées libèrent le gain en faveur de la Veuve noire qui souvent ne recevait que dalle. Le témoignage de Patrichi reste vivace dans nos esprits…
Que Pablo Escobar aille acheter la sympathie des gens de Bitam qui ne se privent pas de lui rappeler à souhait, qu’il est Odzip d’Oyem, qu’il aille donc affronter ses oncles en politique là-bas, n’est le problème de personne. Mais que de là, il se camoufle derrière la personne du chef de l’Etat en affirmant que c’est lui qui aurait aboulé le gain alors que c’est faux, voilà où se trouve le problème. D’ailleurs, en livrant en la vindicte populaire la générosité de Boa envers sa personne, Pablo Escobar fait passer son patron de sectaire et de partial. Même si on le sait mauvais et méchant, Boa ne peut fermer les yeux sur les urgences routières du Haut-Ogooué chez lui, de l’Ogooué-Ivindo, de la route de Tchibanga ou de celle de Port-Gentil pour faire de petites gâteries à Pablo Escobar qui ne lui apporte rien du tout en politique.
Le comble c’est que la Hac ferme les yeux sur le clip électoral de Pablo Escobar qui passe pourtant en boucle sur télé Jessye Ella Ekogha.

Grâce D. & Fatim (stagiaires UOB)

One Comment

  • Akoma Mba dit :

    Le Gabon est de la merde et ses dirigeants de la merde. J’ai envie de rendre et de les voir tous dans une fosse commune comme au Libéria. Trop c’est trop. Ali Bongo a-t-il des facultés mentales et physiques pour diriger ne serait-ce sa famille et encore moins un pays? Psuvres bougres gabonais!

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