Un vieux sage et son épouse du passé vivaient dans un beau petit village du Gabon appelé Courkon. Tous les jeunes de la contrée venaient séjourner chez eux pendant les vacances de la saison sèche pour écouter parler le patriarche de la vie en général, et des traditions des peuples du pays. Ce vieux se nommait Akeng que l’on peut traduire en français par talent, virtuose, habile ou adresse. Son épouse se nommait Ekabe : la flamme.
Un groupe de mauvaises gens, femmes et hommes s’étaient constitués en une puissante et féroce caste de sorciers, craints et intouchables, qui jouissaient d’une immunité sans limites. Ces sorcières et ces sorciers maudissaient, assassinaient et appauvrissaient les familles et les enfants en bas âge, pour renforcer et pérenniser leur domination sur l’ensemble des habitants. Le vieux sage, sans rien dire, voyait tout, entendait tout et savait tout des activités maléfiques de la caste. Il connaissait la source de la puissance des sorciers et n’en parlait qu’avec son épouse, une pythie octogénaire.
Un jour, le vieil homme s’adressa à sa vieille épouse par ce long monologue. Il lui dit : « Si je meurs avant toi, raconte à ma descendance tout ce que nous savons des pratiques maléfiques de ces personnes, natives de notre village qui prennent plaisir à le rabaisser et à le détruire. Je me sens flasque et, je ne ressens plus qu’une envie, celle de m’occuper de la préparation de mon futur départ de la vie du monde terrestre vers la vie éternelle dont je suis parmi les fiers et dignes héritiers dépositaires des mystères ancestraux originels. C’est toujours une joie sans limite d’aller au rendez-vous des personnes aimées avec lesquelles vous êtes séparés depuis des lustres. Heureux sommes-nous d’être conscients de notre condition de mortel destinée à la vie qui n’a pas de fin. Le prolongement et le passage de l’Homme d’un Être fini fait de matière à un Être infini spirituel ne sont réservés qu’au petit nombre de vivants qui parviennent, durant leur séjour terrestre, à entrevoir la voie qui permet d’accéder dans le sein divin et se découvrir, avec assurance et confiance, que l’on est du nombre des bienheureux fils de Dieu. Trois choses permettent cela : l’Amour du prochain, la Liberté, la Justice et la Vérité…Femme ! Sache qu’à plusieurs reprises, ces sorciers ont tenté de me trucider ; mais, ils ne savent pas que le mal, même le plus violent ne peut guère continuellement triompher du bien ; et que le mauvais ne peut pas durablement dominer le bon. » Quand un petit nombre d’individus provoquent la déchéance d’une communauté humaine parce qu’ils se croient plus forts et plus intelligents que le reste qui est majoritaire, ils travaillent inconsciemment à leur perte…
« Ma chère compagne, pour avoir vécu si longtemps ensemble, nous sommes comme frère et sœur. Au moment où le temps, cet attribut qui est l’un des illustres fils de Dieu, et frère jumeau de la lumière, va parachever son œuvre d’affaiblissement et de destruction de mon corps, je t’invite à mettre nos derniers efforts dans la prière, la contemplation et la méditation pour préparer nos esprits à la mort du corps qui est le terminus du séjour terrestre de tout être vivant sous le soleil. La beauté, la richesse, les honneurs ne sont d’aucune valeur si le cœur de l’homme et surtout de la femme est rempli de méchanceté, d’orgueil, d’égoïsme et de jalousie. Tous ceux qui pratiquent le mal sont les enfants de Satan. Au crépuscule de leur vie, nombreux d’entre eux connaîtront de terribles fins après de longues attentes faites de désespoir, d’angoisse et de folie douce… »
C’est à ce moment-là, sur le tard, que ces impies se tourneront vers le Dieu miséricordieux et de l’espérance, à la quête du pardon qu’ils n’ont pas été capables de pratiquer à l’égard de leur prochain. C’est d’abord à ses contemporains qu’il faut demander pardon et accorder le pardon. Mais, enjamber l’homme pour s’adresser directement à Dieu est une méconnaissance et un mépris de ses prescriptions. Le Pardon est l’apanage de toutes les créatures qui ont les mêmes modalités pour accéder au bien et au mal. Beaucoup de personnes commettent l’erreur de penser que le monde entier est peuplé de milliards d’habitants. En vérité, le monde n’a que 2 habitants qui sont l’homme et la femme. Dans ce couple, la femme est la plus apte, la plus disposée, la plus douée et la plus talentueuse pour faire le bien ou le mal. Quand la femme qui connait, par sa nature et par l’accouchement la douleur détient et exercice le pouvoir, elle fait de la souffrance des hommes un exutoire de sa puissance, un moyen d’intense jouissance et de forte affirmation de son égo. Toute femme au cœur endurci et de peu d’amour qui exerce le pouvoir est une menace et un grand danger pour l’homme et pour la société…
« Ekabe ! Pendant nos décennies de vie commune, et à la suite des observations des sataniques orgies de chair des sorcières et des sorciers de notre village, j’ai découvert que la puissance de la femme est précieusement logée dans un lieu sombre, obscur, ténébreux humidifié, comparable à une source où l’on accède qu’après l’obtention de sa permission, de son autorisation et de son consentement. Cette source est la demeure d’un serpent très venimeux, un cobra qui scintille jusqu’à l’éblouissement puis à l’aveuglement. Cette source, ce trou est un coffre-fort où sont gardés et conservés les pactes secrets passés entre Satan et ses adeptes pour humilier et dominer la société…
Ekabe ! le Chef des sorciers de notre village est une « Femme-serpent » hautaine au cœur plein de Jalousie, d’Orgueil, de Mépris, de Malédiction et de Méchanceté. Son nom se Marie avec la Haine. Ekabe ma femme, retiens que le semblant de vivre ensemble se détériore davantage lorsque la pratique de la sorcellerie se retrouve en ville dans les milieux politiques. Dans ce cas, le pays tout entier entre en crise et ses chefs démontrent continuellement qu’ils refusent d’en faire un cadre de vie agréable, indivisible et solidaire. Le tribalisme ambiant, qui est la source du repli ethno-identitaire naît, s’exacerbe et s’ajoute au repli spatiotemporel-villageois d’une partie des citadins qui espèrent retrouver dans les zones rurales le calme, la tranquillité et la sérénité qui ont disparu des centres urbains sous les coups de boutoir des femmes et des hommes politiques sacrilèges, sans relief, à la recherche sans cesse des honneurs et des notoriétés fantaisistes. »
Marie Mère de Dieu, priez pour vous et pour ces pauvres pécheurs.
Il suffit de regarder comment Silvia Bongo prend son pied en balladant le mort-vivant que le PDG presente aux Élections Présidentielles.
Tant que elle et le petit Docteur Ministre de la santé putain d’Oyem continuent à s’enrichir, le respect et la santé d’un homme fini comme Ali Bongo n’est qu’à un radis près. Ce spectacle donne envie de vomir et Malheur à ceux-là qui ricanent comme de bons nègres en voyant Ali Bongo se faire trainer et humilier, humainement parlant, pour que quelques ignards sans vergogne, pudeur ni amour pour le prochain, continuent de profiter de la situation. Pauvre Ali! Tout se paie ici bas. Qui vivra verra!