Ce corps paramilitaire est considéré comme un véritable fourre-tout. L’harmonisation avec les autres forces de sécurité et de défense est bloquée pour qu’il y aurait eu une manipulation du fichier des ressources humaines par l’ancienne directrice des études de la formation et de recrutement.
Cette dame aurait introduit de fausses données sur son cursus ainsi ceux que certains de ses proches, notamment le commandant Zué Lambert, le général Osseyi sans oublier le colonel Paul Mitombo qui avait organisé un rocambolesque simulacre de braquage à Sans-famille un lundi 24 septembre 2007. Ce qui lui avait valu la détention à la prison centrale de Gros-Bouquet.
D’après le journal Le Nganga dans sa parution du vendredi 16 novembre 2018, l’ancienne directrice des études serait experte en gestion des services pénitenciers à la grande surprise de ses collègues promotionnaires matons qui s’interrogent et se demandent de quelle école pénitentiaire est-elle sortie sachant qu’elle est entrée avec un niveau 4è.
Concernant les agents ripoux, elle serait à la manœuvre de leur recrutement. La hiérarchie avait prévu trois étapes pour le recrutement de 1 500 fonctionnaires de ce corps paramilitaire à raison de 500 par vague. Contre toute attente, ils se sont retrouvés avec un effectif de 1 800, soit 300 recrues en plus. Elle est pointée du doigt comme responsable. A cette période, elle gérait un budget de 30 000 000 (trente millions) de Fcfa. Les jaloux racontent qu’elle serait à l’origine de la valse de plusieurs commandants en chef. Ne mîitrisant pas l’actuel cochef, elle s’en prendrait directement à ses collaborateurs en parlant de prise d’otage du général Olivier Moulengui par un groupe d’individus. Lors de la cérémonie marquant la sortie de la promotion 2016, son prédécesseur, le commandant Aristide Mvouma, a reconnu que cette formation n’a pas connu de palmarès et les résultats escomptés. Elle mènerait une guerre ouverte contre certains officiers fang. Sont-ce celà les réformes qu’elle prétend avoir initiées ?
Pour redorer le blason de la sécurité pénitentiaire, il est souhaitable pour les hautes autorités, de nommer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut là-bas.