C’est au cours des travaux réuni en session ordinaire le 15 mars 2023 dernier, à Yaoundé capitale de la République du Cameroun, que l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) a autorisé « la création d’une nouvelle gamme des pièces conformément aux préconisations formulées » par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). C’est une décision prise au moment où la rareté des pièces de monnaie est de plus en plus prononcée dans les pays de la CEMAC.
Trois mois après la mise en circulation de la nouvelle gamme de billets de banque type 2020 lancé le 15 décembre 2022 sur l’ensemble des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Banque centrale devrait après le quitus, s’occuper de la fabrication des nouvelles pièces de monnaie. Ce qui devrait mettre fin à la rareté des pièces qui dure depuis plusieurs années dans les pays la sous-région et au Gabon en particulier. La décision prise par la BEAC favorisera le retour des pièces puis renforcera les activités dans certains secteurs où l’échangeur monétaire est émis.
Selon les informations recueillies par Financial Afrik, il n’est pas exclu qu’on assiste à la disparition définitive de la circulation des pièces de 5 FCFA et de 10 FCFA à cause de l’inflation de l’évolution du pouvoir d’achat de la population. Par ailleurs, il ne fait l’ombre d’aucun doute sur la reconduction des pièces de monnaie de 25 FCFA, 50 FCFA et 100 FCFA, tandis que pour la pièce de 500 FCFA, les agents économiques du Gabon et de la Guinée Équatoriale ont encore du mal à accepter leur cours de libéralité. Dans ce contexte, il est difficile de savoir de ce qui adviendra de la pièce de 500 FCFA pas toujours appréciées y compris dans les autres pays de la sous-région.
Pour l’heure, la date de mise en circulation de la nouvelle gamme de pièces de monnaie n’est pas encore été révélée. De plus, il est difficile de savoir si l’Institution d’émission de l’Afrique centrale va reconduire la gamme de pièces actuellement en circulation sur le marché ; car selon le professeur Daniel Ona Ondo en fin de mandat, il nous faut une bonne gestion de nos devises pour espérer nous dispenser de la garantie du Trésor français.
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