Un peu plus d’un mois et demi après la clôture du Dialogue national inclusif qui s’est tenu au stade d’Agondjé courant mois d’avril, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a fait le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des conclusions du dialogue national inclusif. Ces précisions ont été faites à la faveur d’une conférence de presse animée ce mardi 18 juin 2024 à l’amphithéâtre de l’immeuble Arambo.
Le premier ministre a tenu à rassurer l’opinion nationale et internationale sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations du dialogue national inclusif. En effet depuis le 13 mai 2024, date à laquelle le président de la transition le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema avait remis officiellement les conclusions du dialogue national inclusif au Premier ministre, aucune communication n’avait été faite, c’est donc pour expliquer cette période de flottement que le Premier ministre a entrepris cette sortie.
Selon le premier ministre cela s’explique d’une part par l’imprégnation des informations contenues dans le rapport général du dialogue national inclusif par les membres du gouvernement, par le choix d’une méthode de travail efficace afin de déterminer les axes, mais aussi par la classification des recommandations qui va définir les implications des différents ministères et permettre la mise en œuvre des recommandations.
Le caractère spécifique des recommandations a selon le Premier ministre, définit l’action de sa mise en œuvre, soit 2100 actions pour les 1000 recommandations, que les équipes du premier ministre ont catégorisées selon le caractère de mise en œuvre.
Certaines de ces recommandations pour leur mise en œuvre nécessitent des campagnes de sensibilisation, des arrêtés, des décrets mais aussi de faire recours à la constitution, or le Gabon est en voie d’élaboration d’une nouvelle constitution.
Selon le Premier ministre, « ce sont tous ces points qui expliquent la lenteur que les populations ont pu observer et qu’il n’est nullement question pour le gouvernement de gagner du temps afin d’allonger le délai de la transition ».
S’agissant de certaines résolutions, le chef du gouvernement a tenu à rappeler que rien n’est encore défini car les Gabonais doivent voter la nouvelle constitution et ce n’est qu’après ça que les débats pourront se tenir, pour le moment toute l’attention du gouvernement est centrée sur la mise en œuvre des recommandations du dialogue national inclusif.