Géré par l’Office des ports et rades (Oprag) depuis février 2019, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) retrouve peu à peu des couleurs. Le personnel dit avoir passé de bonnes fêtes de Noël et de nouvel an, non sans estimer que les déboires connus par cette administration du temps de la gestion de Liliane Ngari qui l’a laissée au creux de la vague relèvent désormais d’un passé lointain qu’il faut à présent oublier, mais sans oublier ceux des agents qui ont perdu leur vie dans l’indignité durant cette période triste.
Mis sous la tutelle de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), le Conseil gabonais chargeurs (CGC) retrouve inéluctablement sa bonne santé. La preuve, « en un mois, elle a liquidé les salaires du mois de novembre, octroyé aux employés une aide pour la rentrée scolaire à hauteur de cent mille (100 000) Fcfa par agent alors que chaque agent recevait des chèques cadeaux pour Noël pour un montant de cinquante mille (50 000) Fcfa par enfant ». Nous apprenons aussi que les arriérés de salaire ont été réglés et le 13ème mois payé en décembre. Ceci grâce à la direction générale de l’Oprag et à la coordination mise en place et ses membres. D’où les remerciements en faveur d’Apollinaire Alassa et Félix Onkeya pour leur avoir rendu leur dignité quelque peu dévoyée par Liliane Ngari.
Ayant une pensée pieuse pour leurs collègues décédés, les agents encore en exercice ont eu ces mots : « Au moment où la situation semble se stabiliser et que nous commençons à retrouver le sourire, nos pensées vont particulièrement vers nos collègues décédés dans la précarité et pour non-assistance à personne en danger dans un pays où tout le monde peut théoriquement vivre mieux. Il s’agit de Penny Cyriaque, Henry, Ogoula Sylvie, Effire Nze Rachel, Lumbiri Samuel, Ngouélé Régina, Nani Solange, Meyé Armand, Ngona Ngoma Jean Pierre, Ekome, Achempong Collins… ». Comme on le dit souvent, « certaines fleurs ne poussent que là où on a versé des larmes ». Vivement que la relance de la CGC soit vraiment effective et dure à jamais pour la stabilité de l’emploi des Gabonais qui y sont.