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Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2024/Coup de tonnerre à Abidjan : La Côte-d’Ivoire mise à la porte de sa propre compétition

Nsue, la joie d’un butteur.

Véritable séisme au stade Alassane Dramane Ouattara d’Abidjan en Côte-d’Ivoire, où le Nzalang (tonnerre en fang) national de la Guinée-Equatoriale vient d’humilier les éléphants de Côte-d’Ivoire, le pays organisateur de la CAN par un score sans appel de 4 buts à zéro. Les hommes de Malabo se qualifient de fait pour les 8è de finale, alors que les ivoiriens sortent de leur propre compétition par la petite porte après avoir bu la tasse…

Deuil et consternation ce lundi 22 janvier 2024, à Abidjan où les pronostics donnaient pourtant la Côte-d’Ivoire, pays organisateur, victorieuse sinon à la limite un match nul, surtout que  la Côte-d’Ivoire avait gagné son premier match et comptait parmi les pays favoris de cette CAN. On ne la voyait donc pas tomber au premier tour face à la Guinée-Equatoriale. Sauf que les équatos comme on les appelle, sont venus à cette CAN avec de grandes ambitions et termine premier du groupe A, en faisant sortir le pays organisateur par la petite porte.

La consternation était évidente. Surtout au 3è but. Rien n’allait plus.

Les fangs du Nzalang se sont pratiquement baladés face à une équipe des Eléphants ridicule et médiocre sur le terre, une véritable passoire, on aurait dit une équipe du quartier, qui a aidé Emilio Nzue à devenir pour l’instant, le meilleur buteur de la CAN. Les équatos auraient mis la barre jusqu’à 5 buts, que personne n’aurait crié au scandale, tant les Eléphants étaient méconnaissables et ont subi le match durant les deux périodes…Conséquence, c’est à la télé et sur les gradins que les ivoiriens vont désormais suivre leur CAN, car éliminés en phase de poule par les équato-guinéens. Deuil et consternation à Adjamé, Abobo…Joie, allégresse et respect à Malabo, Bata, Mogomo… Le Nzalang national a tiré le vin, les éléphants l’ont bu jusqu’à la lie.

Si au niveau de la cage, Jesus Owono a assuré, ne laissant rien passer ou presque, sur le terrain, Emilio Nsue, Jose Antonio Miranda, Salvador, Saul Coco…s’offraient une balade de santé. Et la cause était attendu, quatre buts à zéro, le premier score fleuve depuis le début de cette CAN infligé au pays organisateur.

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