L’apparition du Covid-19 a considérablement impacté la consommation et entrainé des politique d’assouplissement et des plans de relance à des niveaux jamais égalés auparavant. Pour atténuer les risques socio-économiques que cette pandémie fait peser sur les pays membre de l’OCI, la société internationale Islamique de financement du commerce (ITFC) a décaisse 850 million de dollars. Soit un peu plus de 516 milliards de francs CFA.
Selon ses responsables, l’ITFC travaille en étroite collaboration avec les parties prenantes gouvernementales les différents partenaires, entreprises et autres institutions financières. Des mesures de financement d’urgence ont ainsi été mises en place, afin que les pays membres continuent à recevoir le soutien nécessaire. Aussi, l’initiative de réponse rapide (RRI) Covid-19 a-t-elle mise à disposition 300 millions de dollars immédiatement disponibles. L’ITFC répond également aux différentes demandes formulées par les pays membres, pour fournir des programmes d’assistance technique immédiate en cas de crise : « renforcement des capacités du personnel médical et des laboratoires approvisionnement en équipement médicaux et en médicaments par son réseau ».
Ces fonds sont directement acheminés vers les Etats membre en question qui sont éligibles, et qui ont le plus besoin d’aide pour l’approvisionnement en énergie, les soins de santé, la sécurité alimentaire et d’autre besoins essentiels. L’ITFC est en constante discussion avec les gouvernements concernés, pour déterminer leurs besoins les plus urgents à mesure que la pandémie se développe.
Un fond supplémentaire « recovery response program » (RRP), prévoit un déploiement de 550 millions de dollars supplémentaires sur les deux prochaines années. Ledit fonds vise à réparer les dommages socio-économiques qui devraient durer plus longtemps que l’impact immédiat du virus, l’ITFC implique fortement ses partenaires internationaux régionaux et locaux, pour étendre ces mesures de financement intérimaire et contribuer aux besoins critiques des pays membres et, si nécessaire, à la mobilisation de services d’appui au développement du commerce durant la pandémie.