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Dégradation de l’axe routier PK5-Cité Mébiame : Un danger à ne pas ignorer

Depuis quelques mois déjà, l’axe routier PK5-Cité Mébiame est dans un état de délabrement avancé. Les voitures peinent à circuler et les habitants de la cité Mébiame sont obligés de marcher chaque matin jusqu’au PK5, afin d’avoir un taxi pour se rendre à leurs différents lieux d’activité. C’est la même routine pour ceux qui vont dans Nzeng-Ayong. Au-delà de ces désagréments subis par les riverains, ces avaries présentent de véritables risques d’accident. Jusqu’à présent, les services compétents semblent faire le mort sur cet axe de dégagement.

 Tout comme de nombreuses routes de la capitale gabonaise, l’axe PK5-Cité Mebiame dans Libreville, est actuellement dans un état de dégradation considérable, empêchant ainsi les automobilistes de circuler paisiblement. Un énorme bourbier coupe cette route en deux à une jetée de pierre du marché du PK5 et l’eau y reste longtemps stagnante. Du coup certains automobilistes ne se risquent plus de traverser cette voie. Ils préfèrent  faire demi-tour de peur  de s’embourber ou d’abimer leurs véhicules ou encore d’avoir un grave accident. Seuls quelques téméraires sont obligés de passer sur le trottoir avec l’aide des jeunes du quartier qui les guident afin de ne pas tomber dans le trou et de traverser cette impasse, tout ça moyennant une dîme de passage en pièces de monnaie ou un billet de 500f c’est selon le chauffeur. Pour certains d’entre eux, cet argent aide à  payer le taxi pour se rendre à l’école. « Chaque matin je fais ce trajet pour me rendre à l’école, je reste à Rio et vu que les taxis ne passent pas je marche jusqu’au carrefour de l’école de la Cité Mébiame et arriver là-bas je prends le taxi pour Nzeng-Ayong », témoigne un élève du lycée JHAE de Nzeng Ayong.

Pas facile pour les habitants et les automobilistes non plus. « Ce n’est pas une situation qui date d’aujourd’hui, cet endroit là chaque année avec les pluies c’est un cauchemar : route inondée, dégradée et impraticable. C’est pourquoi nous appelons au secours le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) », a plaidé un riverain. Cette  situation désastreuse est due au canal bouché et au relâchement d’une buse  qui permettait l’évacuation de l’eau. La municipalité et le ministère des Travaux publics gagneraient à s’y pencher au lieu de faire le mort et attendre le pire.

 

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