De quoi est mort Hans Mba Biyoghe du village Bifoun ? La question reste posée. Parti de son domicile lundi soir pour le village Paris-Bifoun pour y passer un bon moment avec sa dulcinée, Hans n’est jamais revenu. En dehors de sa petite, personne ne sait ce qui s’est réellement passé cette nuit macabre.
Selon un témoin, le corps de Hans Mba Biyoghe se trouve actuellement, du moins depuis mardi dernier, à la maison de pompes funèbres du Moyen-Ogooué (Pofumo), propriété de Guy Brulli. Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Personne ne connaît la bonne version. Selon la version des proches de la famille, Hans Mba Biyoghe aurait quitté son domicile le lundi 22 octobre dernier en soirée pour le village Paris-Bifoun, situé à une quinzaine de kilomètres de Bifoun pour passer la nuit avec sa compagne qui y habite. Sauf que, dans la même nuit, il aurait eu un malaise qui lui a été fatal. Inquiète, la fille a rallié la brigade de gendarmerie de Bifoun pour annoncer le décès. La logique aurait voulu que les gendarmes fassent le déplacement au lieu du décès, surtout que les personnes venues annoncer le décès disent ne pas connaître le défunt. Malheureusement, en guise de réponse, les gendarmes auraient demandé que le corps soit transporté à Lambaréné et déposé à la maison de pompes funèbres de la place alors que les parents à Bifoun n’étaient informés de rien.
De retour chez elles, les personnes venues à la gendarmerie ont embarqué le corps du défunt dans la voiture de l’ancien député Madoungou Moukambala. Au volant, un certain Sylvain. La dépouille est déposée chez Guy Brulli. Sauf qu’au moment de remplir les formalités, ceux qui ont transporté le corps disent avoir oublié les documents dans la voiture. Ils doivent les récupérer. En fait, un prétexte pour abandonner le corps et prendre la poudre d’escampette. N’ayant pas d’interlocuteur, la maison de pompes funèbres s’est, à son tour, désengagée de la prise en charge du corps. C’est le mardi 26 octobre dans la journée que le commandant de brigade adjoint annonce la nouvelle aux parents de Bifoun qui en sont surpris. Au moment où nous mettons sous presse, le corps de Hans serait toujours abandonné à lui-même dans l’enceinte de Pofumo.
A Bifoun, c’est la tristesse, la douleur et la consternation. Personne ne veut croire au sort d’un des leurs, un homme aimé et sans histoire dont les jours viennent d’être extraordinairement abrégés.
Affaire à suivre.