La Conasysed a tenu une Assemblée générale, pour une fois de plus revendiquer le payement des rappels de soldes et la régularisation de toutes les situations administratives des agents du secteur éducatif, le samedi 4 mars 2023 dernier, à l’école publique d’Awendjé. Au cours de cette rencontre, les enseignants du bureau exécutif de la Conasysed ont décidé de déposé un préavis de grève directement sur le bureau du Premier Ministre, Chef du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nzé.
Le gouvernement pourrait être confronté à une paralysie du système éducatif à l’approche des prochains examens s’il n’apportait pas satisfaction aux revendications de la corporation des enseignants.
Lors de la dernière assemblée générale tenue le 21 janvier dernier à Martine Oulabou, les membres de la Conasysed avaient scrupuleusement décidé d’attirer l’attention du gouvernement afin que celui-ci honore et respecte ses engagements. En effet, il était question pour le gouvernement de revoir la situation administrative du corps enseignant et de procéder au paiement d’une dette estimée à 20 milliards de francs CFA, dans l’optique d’éponger les arriérées de paiement des années écoulées. Des revendications qui malheureusement n’ont pas reçu un écho favorable. Pour montrer leur mécontentement, la Conasysed s’est, une énième fois, concertée le samedi 4 mars dernier, afin de booster les choses, en déposant un préavis de grève si rien n’est fait dans les temps, bien que nous sommes à l’approche des examens scolaires. Car après plusieurs rencontres avec la tutelle rien a évolué, ni aboutit.
Pour que le processus aboutisse dans la prise d’une résolution effective de leurs revendications, les enseignants et les membres du bureau exécutif ont fait un dépôt de préavis de grève dès le lundi 6 mars 2023 sur la table du Premier Ministre. « Les promesses doivent être tenues et appliquées pour éviter une année blanche dans notre Pays », ont clamé les syndicalistes.
Cependant, ils devront attendre jusqu’au 3 avril prochain pour prendre la décision de rentrer en grève générale illimitée ou pas.
Par Carelle Frida Bomba