Les membres de la Croix-Rouge Gabonaise répartis dans les 9 provinces du pays étaient invités aujourd’hui à voter pour les membres des bureaux des Comités locaux pour le mandat 2021-2025. Et le 12 juin prochain, le Bureau national sera élu, ainsi que le nouveau Président de la Croix-Rouge Gabonaise. Sauf que les choses ne se seraient pas passées sous les bons auspices. Çà et là, des mauvais choix et des odeurs de manipulation ont transpiré un peu comme au PDG.
La sonnette d’alarme est venue de Franceville dans la province du Haut-Ogooué. Selon notre source sur place, la présidente intérimaire serait allée elle-même superviser le vote. Sauf que sur place, elle aurait eu les yeux de Chimène pour une liste au détriment des autres…Sur la page Facebook de l’organisation, on peut y lire : « »
Dans la province du Moyen-Ogooué, le superviseur, Serge Koumba, venu comme observateur à Lambaréné, va plutôt s’imposer comme organisateur. Ainsi, l’homme aurait fait valider certains dossiers recalés, car non conformes au code électorale de la Croix rouge, notamment en termes de critères d’éligibilité. Par exemple, des candidats qui n’avaient pas de dossiers complets, donc inéligibles, se sont retrouvés comme par enchantement éligibles après l’arrivée de Serge Koumba, en violation flagrante du Code électorale.
Ailleurs, on relève qu’un président qui est resté inexistant depuis 2016 à la tête de son bureau, s’est tout de même à nouveau porté candidat, car jouissant du soutien sans faille et de la protection de la présidente nationale par intérim et de son petit monde. On parle même de menaces et des intimidations par endroit. Tout comme des listes remplissant les critères édictés par le Code électorale, ont curieusement été rejetées, pour ne pas gêner une liste pilotée par un intime de la présidente intérimaire…
Dans ce désordre organisé et à ne rien comprendre, dans de nombreuses localités, y compris le Haut-Ogooué, des recours ont été rédigés pour dénoncer cette mascarade qui ne dit pas son nom et pousser les autorités habilitées à reprendre le processus électorale sur la base du Code électorale en vigueur.